(AOF) - Au cours du premier semestre 2006/2007, le chiffre d'affaires consolidé de Fimalac, intégralement constitué par celui de Fitch Group, s'est élevé à 365,7 millions d'euros par rapport à 304,2 millions d'euros pour le semestre correspondant de l'exercice précédent. La progression ressort ainsi à 20,2% à données publiées. Compte tenu d'un effet devises défavorable, dû principalement à la baisse du dollar, la progression est de 25,3% à données comparables. "La croissance à données comparables de notre chiffre d'affaires au cours du semestre écoulé a été supérieure à nos objectifs; elle a été forte dans toutes les zones géographiques: aux Etats-Unis, en Europe et sur les marchés émergents d'Asie; tous les secteurs de la notation ont contribué de façon harmonieuse à cette très bonne performance. De ce fait, nous envisageons le reste de l'exercice avec une grande confiance, tout en soulignant que le taux de croissance du 1er semestre a été exceptionnel et qu'il ne peut pas être transposable au second semestre.", a déclaré Marc Ladreit de Lacharrière. Le groupe Fimalac rappelle qu'en avril 2007, Fitch Ratings a pris le contrôle à hauteur de 53% de la première agence de notation coréenne, Korea Ratings. Korea Ratings note plus de 350 sociétés coréennes et a une forte présence sur le marché des financements structurés. (AOF)
Depuis sa fondation en 1991 et la simplification de ses structures cinq ans plus tard, avec la fusion de Lille-Bonnières & Colombes (LBC), la société Alsacienne de Participations Industrielles (Alspi) et du Comptoir Lyon Allemand-Louyot (CLAL), le holding Fimalac a hébergé toutes sortes de métiers. La vente de Facom (outillage) en juillet 2005, a constitué le dernier acte du recentrage du holding de Marc Ladreit de Lacharrière sur la notation financière et ses métiers connexes, après les cessions de Cassina (meubles de luxe), CLAL-MSX et LBC. Ibca a été lancé en 1992 et adossé cinq ans plus tard à l'américain Fitch, le groupe ainsi créé devenant la troisième agence mondiale de notation derrière Standard & Poor's et Moody's. Fitch a acquis successivement Duff & Phelps, Bankwatch et la société canadienne Algorithmics.
Les points forts de la valeur
- Fimalac contrôle toutes ses filiales. - Le titre offre un bon rendement. - La décote de holding dont souffrait le titre Fimalac a fondu avec la cession de Facom et le recentrage sur la notation financière.
Les points faibles de la valeur
- Le titre est pénalisé par une liquidité réduite à 42 % du capital, qui limite l'intérêt des investisseurs. Le groupe Lacharrière détient en effet 55 % du capital et plus de 70 % des droits de vote de Fimalac. - Fimalac est exposé aux Etats-Unis et donc sensible aux variations du dollar.
Fimalac étant présent dans les activités de notation financière, l'évolution de son titre est liée à l'activité de refinancement et d'émissions obligataires, opérations qui sont propices à l'activité de notation.