Seul en lice pour construire le premier TGV argentin, Alstom vient de déposer son offre financière détaillée auprès du gouvernement de Buenos Aires. Selon un communiqué du groupe, le coût total du projet reliant Buenos Aires, Rosario et Cordoba, les trois principales villes du pays, atteindrait 1,32 Milliard de Dollars.
Le consortium Veloxia, qui regroupe Alstom, les argentins Iecsa et Emepa et l'espagnol Isolux Corsan, propose aussi une offre alternative, moins onéreuse (1,26 Md$) avec une liaison TGV jusqu'à Rosario, suivie d'une section à vitesse plus réduite jusqu'à Cordoba.
Selon 'Le Figaro' du jour, le groupe français se serait engagé à financer plus de 70% des investissements à travers un prêt de la Société Générale, le gouvernement argentin ayant 16 ans pour le rembourser.
Un risque financier que les deux autres candidats à cet appel d'offres, Siemens et l'espagnol CAF, n'ont pas souhaité prendre, jetant l'éponge il y a plusieurs semaines.
Alstom se serait aussi engagé à ce que le projet soit confié à 65% à l'industrie locale, pour prouver son engagement dans ce pays, qui projette de nombreux autres liaisons ferroviaires dans les prochaines années (trains et tramways).
L'adjudication du projet de TGV par les autorités argentines, si elle l'acceptent, est attendue "dans les prochaines semaines", selon Alstom.
Le futur TGV doit relier Buenos Aires et Cordoba (700 kms) en 3 heures, au lieu de 14 heures aujourd'hui, avec 8 trains à double étage par jour !
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