Gaz de France prend encore 0,8% à 37,17 Euros ce mardi dans un marché qui reste soutenu après un gain de 4,7% hier dans 0,2% du capital négocié.
Le dossier reste étroitement lié au projet de mariage avec Suez, face auquel Nicolas Sarkozy n'a jamais fait part d'un enthousiasme débordant... Jugé cependant moins dogmatique sur le sujet que Ségolène Royal, le scénario de cette union est toujours d'actualité.
Une spéculation alimentée aussi par les ambitions de Nicolas Sarkozy dans le cadre de la mise en place d'une vaste politique énergétique de long terme qui pourrait passer par des accords avec certains pays du sud, situés en particulier en Afrique du Nord, dans le cadre d'une "alliance méditerranéenne" dont a de nouveau fait état le nouveau Président de la République à l'occasion de son premier discours post-électoral dimanche soir...
La direction de Suez de son côté a estimé vendredi face à l'assemblée des actionnaires du groupe qu'en cas d'échec de l'union avec GDF, il n'y avait pas de projet de rapprochement avec Total. Gérard Mestrallet, le patron du groupe, a expliqué que "l'objectif de Suez n'est pas de fusionner à tout prix avec quelqu'un"..."Nous ne manquons pas de projets dans les cartons".
Pour sa part, l'allemand RWE parle de 'rapprochements possibles' dans les secteur, mais pas à n'importe quel prix... Si la direction du groupe évoque une certaine surévaluation du secteur actuellement, le No2 de l'énergie en Allemagne s'attend à une correction qui donnera ensuite le coup d'envoi à une nouvelle vague de rapprochements en Europe...
Rappelons que le grand concurrent de RWE, E.ON, qui a échoué dans sa tentative de reprise de l'espagnol Endesa, se dit toujours en alerte dans le secteur...
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