ECONOMIE - Mercredi 9 mai 2007

09/05/2007 - 17:04 - Option Finance

(AOF) - Le gouvernement américain a relevé sa prévision de la demande mondiale de pétrole au deuxième trimestre à 84,6 millions de barils par jour, soit 400 000 de plus que sa précédente estimation, grâce à la demande soutenue des deux principaux pays consommateurs, les Etats-Unis et la Chine. Au cours de la semaine qui s'est terminée le 4 mai, les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ont progressé de 5,6 millions de barils à 341,2 millions de barils contre un consensus qui tablait sur une hausse de 400 000 barils. Les stocks d'essence ont augmenté de 0,4 million de barils contre un consensus de 0,3 million. L'excédent commercial allemand a dépassé les attentes en mars à 15,5 milliards d'euros, contre 14,5 milliards attendus par les économistes et 14,7 milliards en février. Les exportations ont baissé de 1,4% tandis que les importations ont subi un recul de 3%. C'est la première fois depuis novembre que les importations et les exportations baissent de concert. Les économistes de la Commerzbank prévoient un essoufflement de la croissance du Produit Intérieur Brut allemand au premier trimestre. Ils tablent en effet sur un taux de croissance du PIB de 0,1% ou 0,2%, après la croissance de 0,9% au quatrième trimestre 2006. Selon une étude Reuters, l'euro devrait rester ferme face au dollar pendant au moins trois mois, avec la hausse attendue des taux d'intérêt de la BCE alors que ceux de la Fed pourraient baisser cette année. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

MOTS CLES DE L'ARTICLE

BCE (Banque Centrale Européenne)

La Banque centrale européenne (BCE) se veut avant tout la gardienne de la stabilité des prix à moyen terme dans la zone euro (Belgique, Allemagne, Espagne, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Autriche, Portugal, Finlande, Grèce), afin de protéger le pouvoir d'achat et de contribuer à l'instauration d'un environnement économique favorable. La BCE et les banques centrales nationales des 12 pays de la zone euro constituent ce qu'on appelle l'Eurosystème. Les banques centrales des trois Etats de l'Union européenne n'ayant pas encore adopté l'euro (Danemark, Suède et Royaume-Uni) ne participent pas au processus de décision concernant la politique monétaire unique. Organe de décision suprême de la BCE, le conseil des gouverneurs (composé des six membres du directoire de la BCE et des douze gouverneurs des banques centrales nationales de la zone euro) est habilité à fixer les taux d'intérêt auxquels les banques commerciales et autres établissements de crédit peuvent obtenir de la monnaie (c'est-à-dire de la liquidité). Ces établissements jouent le rôle de canal de transmission de la politique monétaire vers l'ensemble des agents économiques. Ainsi, le conseil des gouverneurs pilote indirectement les taux d'intérêt pratiqués dans l'ensemble de l'économie de la zone euro, notamment les taux des prêts accordés par les banques commerciales aux ménages et aux entreprises et les taux de rémunération des dépôts des épargnants.

FED (Réserve fédérale américaine)

La Réserve fédérale américaine (Fed) est la Banque centrale des Etats-Unis. Constituée de 12 banques régionales, les "Regional Reserve Banks", la Fed définit la politique monétaire des Etats-Unis : elle fixe le taux de réserve obligatoire, le taux d'escompte, et elle dirige les opérations d'open market (interventions sur les marchés financiers pour influencer le niveau des taux d'intérêt). Les décisions prises par la Fed en matière de taux d'intérêt, tout comme les avis sur la conjoncture économique américaine exprimés publiquement par son président, ont un effet d'annonce déterminant sur l'orientation des marchés financiers mondiaux.