Les perspectives de croissance globale ont été fortement impactées par la crise du marché du crédit. Par contre nous ne prévoyons pas d'atterrissage brutal de l'économie globale mais un ralentissement des données économiques sur le second semestre. Le marché américain est le plus touché par la crise. Le découplage des Etats-Unis et du reste du monde apparaît comme un élément majeur du paysage macroéconomique global sur les dernières années et est susceptible de persister.
Actions
La volatilité des marchés actions s'est accrue et risque de perdurer. Cette instabilité se poursuivra et les prix continueront de fluctuer considérablement.Cependant, nous estimons que les récents évènements ne déclencheront pas une récession, malgré la diminution du potentiel de hausse des marchés dans un contexte de ralentissement de la croissance des bénéfices. Les valorisations restent serrées (particulièrement après les récents évènements de rachat). Nous pourrions être impactés par ce ralentissement de croissance des bénéfices à moins que celle-ci ne soit déjà anticipée.
Obligations
Au sein de nos portefeuilles, nous passons d'une duration neutre à une duration légèrement plus courte. Nous estimons que les obligations gouvernementales et les crédits hypothécaires sont peu attractifs par rapport aux produits de spread de bonne qualité, dont les titres adossés à des crédits mobiliers et les prêts hypothécaires. Nous continuons de sous-pondérer le crédit. Compte tenu des faibles taux de défaut et de la robustesse des fondamentaux des entreprises, le marché des titres à haut rendement devient maintenant plus opportun.
Devises
Les rendements monétaires sont restés assez corrélés à la tendance des marchés financiers. L'aversion au risque plus forte apparaît à travers l'évolution des devises, notamment à travers la sous-performance du carry trade. En terme de tendance fondamentale, la volatilité des marchés financiers a amplifié le risque d'une dépréciation supplémentaire du dollar.
Actions américaines
Le changement de politique de la Fed qui passe via la baisse inattendue des taux de 50 points base à la mi-septembre devrait profiter aux actions. Pour l'instant, les prévisions de croissance bénéficiaire pour le troisième trimestre dépassent légèrement les 3%, ce niveau étant le plus faible sur les derniers trimestres sans pour autant indiquer une récession. A long terme, les prévisions de croissance des bénéfices sont au-delà des 11%.
Actions européennes
Les prévisions de la croissance bénéficiaire pour 2007 sont passées de 8% à 11%, et ce, avant l'apparition des inquiétudes sur les marchés financiers. Comme sur les autres marchés, un niveau élevé des marges de profits signifie qu'un ralentissement de la croissance des profits est inévitable. Nous sommes méfiant quant au caractère durable de la croissance des bénéfices à deux chiffres. Le secteur le plus menacé est potentiellement le secteur financier, bien que les prévisions soient déjà à un faible niveau.
Actions Royaume-Uni
Le marché Actions du Royaume Uni a continué de baisser : Le P/E prévisionnel (12x) sur 1 an est actuellement à son plus bas niveau depuis la hausse des marchés. Les titres paraissent donc peu chers. Nous prévoyons un ralentissement de la croissance des bénéfices, par conséquent le risque de pertes subites est éloigné.
Actions Japonaises
La croissance économique fortement dépendante de la demande extérieure, reste modérée. Cette tendance devrait se poursuivre jusqu'en 2008. Les effets directs de la récente crise du crédit sur le marché japonais se limitent à un effet de contagion des autres marchés.
Actions Asie Pacifique
Le ralentissement de l'économie américaine a légèrement impacté la région dont l'acteur principal reste la Chine qui connaît une croissance supérieure à 10%. La croissance indienne paraît également robuste.
Actions marchés émergents
Sur des perspectives à plus long terme, les marchés émergents continuent d'enregistrer des gains importants sur 1 an. La surperformance des marchés émergents par rapport aux marchés développés modifie les valorisations : les multiples tendent à converger. Nous prévoyons une surperformance accrue des marchés émergents. Cependant, celle-ci repose plus sur un potentiel de profits que sur de fortes valorisations.
Nous passons d'une position neutre à négative sur les secteurs financiers. Les corrections continues du marché du « subprime » ont impacté la performance du secteur à l'échelle mondiale. Le risque de baisse des profits s'est amplifié et la transparence des pertes potentielles a diminué.
Nous préconisons les actions « de croissance » de bonne qualité à moyen terme. Les profits et marges des entreprises demeurent importants mais sont menacés par le ralentissement de la croissance économique mondiale. Les inquiétudes sur l'augmentation des crédits et sur les coûts d'emprunt concernent les entreprises de mauvaise qualité et de petite taille.
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