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Perspectives de DWS pour les marchés en 2008

26/11/2007 - 09:47 - Sicavonline



DWS : un environnement sain pour les obligations. Le cycle de hausse des taux arrive à son terme aux États-Unis et dans la zone Euro. Les actions restent attrayantes, mais les risques augmentent. Les économies émergentes demeurent le moteur de l'économie mondiale. Pour 2008, DWS estime que, globalement, les marchés obligataires devraient rester stables. Pour Heinz Fesser, membre du Conseil d'administration de DWS et Directeur de la gestion internationale des fonds obligataires, la crise des titres hypothécaires à risque (sub-prime) est loin d'être terminée. Ceci dit, son impact sur l'économie mondiale est limité. Même si Heinz Fesser prévoit une croissance stable aux États-Unis et en Asie, il considère que la croissance économique américaine n'est pas exempte de risques. De manière générale, le dynamisme de l'économie mondiale en sera affaibli. En 2007, l'augmentation des cours des matières premières et de l'énergie a, une fois de plus, alimenté des craintes de voir réapparaître des tensions inflationnistes. La hausse des prix à l'exportation qui touche les produits des économies émergentes ne fait que confirmer ces inquiétudes. En Europe, les risques inflationnistes sont extrêmement limités : en plus d'une faible augmentation des coûts salariaux, qui demeure dans une fourchette satisfaisante, le niveau systématiquement élevé de la devise absorbe une partie de la forte hausse des prix du pétrole. Pour Heinz Fesser, « l'euro fort permet de cantonner l'inflation à des niveaux raisonnables et limités ». L'appréciation de la devise, ajoutée à des taux plus élevés sur les marchés monétaires, a également eu pour conséquence une politique monétaire considérablement plus restrictive. « L'ECB a, pour l'instant, mis un point final à son cycle haussier, encore que les espoirs d'une prochaine baisse des taux soient limités en ce qui concerne l'avenir immédiat », explique Heinz Fesser. Aux États-Unis, à l'inverse, il existe un potentiel pour des baisses de taux plus modérées. « Les banques centrales sont actuellement limitées dans leur action par des problèmes structurels, des économies plus fragiles et une évolution obstinée des prix », ajoute-t-il. Les incertitudes qui président à l'évolution des marchés des changes perdureront tout au long de l'année 2008, et seront à l'origine d'une volatilité élevée des cours des devises. Elles constitueront une opportunité de revenus supplémentaires. Heinz Fesser estime également qu'il existe un potentiel supplémentaire dans les instruments à revenu fixe qui, cette année, ont souffert de manière disproportionnée en conséquence de la crise du crédit, et dont les titres adossés à des actifs européens sont un exemple emblématique. La crise de liquidité et de confiance a été la cause d'une augmentation spectaculaire des primes de risque qui, dans la plupart des cas, était fondamentalement injustifiée. Les certificats de participation aux bénéfices, qui sont actuellement comparables à des obligations à haut rendement, constituent maintenant des investissements initiaux attrayants. En 2008, les rendements potentiels des actions seront supérieurs à ceux des obligations. Ceci dit, les fondamentaux laissent prévoir une toile de fond plus sombre pour les bourses mondiales. La principale inquiétude réside dans l'atonie de l'économie américaine. La chute spectaculaire du dollar est la simple conséquence de ce développement. Il est en effet à prévoir qu'en 2008, au mieux l'économie européenne ne perdra pas de terrain en termes de croissance. Seules les économies émergentes sont en position d'avoir un impact positif sur la croissance mondiale. En 2008, nous verrons dans quelle mesure les économies émergentes possèdent la capacité requise pour alimenter la croissance mondiale. La Chine sera une nouvelle fois au premier rang. Ici, ce n'est pas tant la croissance qui donne à songer aux investisseurs que le niveau relativement élevé des marchés d'actions. La plupart des marchés d'actions demeurent à des niveaux modérés, en partie en raison du fait qu'en 2007, les indices d'actions de la plupart des grandes nations industrialisées ont à peine augmenté, en dépit de niveaux de bénéfices plus élevés. La reprise des marchés d'actions en Allemagne fait donc simplement figure de notable exception, dans un contexte dans lequel seules les économies émergentes ont été en mesure de conserver leur élan. La stabilité des performances des marchés d'action est d'autant plus remarquable au regard de la crise de l'immobilier aux États-Unis. La demande pour les actions n'a toutefois pas été soutenue par l'activité d'investisseurs privés et traditionnels, tels que les compagnies d'assurance et les fonds de retraite, mais par de nouveaux acteurs sur le marché des actions ; en plus des sociétés, des fonds de capital risque et des souscriptions privées, les fonds d'investissement public jouent un rôle sans cesse plus important. Encouragés par une prospérité croissante et des réserves en devises plus importantes, les sociétés et fonds publics chinois, russes et arabes sont de plus en plus présents sur les marchés d'actions. « Les réserves en devise chinoises sont, à elles seules, plus importantes que la capitalisation boursière de toutes les sociétés constituant l'indice DAX réunies », explique Klaus Kaldemorgen, Président du Conseil d'administration de DWS et Directeur du Global Equity Fund. L'économie américaine demeure un facteur de risque. « Le consommateur américain, déjà très endetté, est le grand perdant : il doit désormais supporter l'augmentation du prix des matières premières, des salaires qui stagnent, la baisse des prix de l'immobilier et des critères de prêt qui, du fait de cette dernière crise, sont de plus en plus rigoureux », fait observer Klaus Kaldemorgen. La situation de l'économie américaine évoque, pour le gestionnaire de fonds, celle du Japon au début de la décennie 90. « Une demande intérieure en baisse, des taux d'intérêts qui reculent, une devise faible et des exportations vigoureuses... autant de facteurs qu'a connu, par le passé, une puissance économique de premier plan », affirme-t-il. Compte tenu de son expérience de l'économie japonaise, il évite les actions financières américaines, privilégiant en lieu et place les titres des secteurs exportateurs. Klause Kaldemorgen considère la situation européenne d'un œil plus optimiste. « En Europe, la contribution du consommateur à la croissance économique n'a pas encore été pleinement exploitée, et le consommateur européen est loin d'être aussi endetté », explique-t-il. Ceci dit, la faiblesse du dollar aura presque certainement pour effet de réduire les performances en matière de bénéfices des sociétés européennes. Dans les pays en développement, la croissance économique demeure intacte. « La croissance des marchés émergents est devenu une hypothèse de base ; elle contribue de manière significative à celle de l'économie mondiale », explique Klaus Kaldemorgen. Les économies des pays en développement génèrent des liquidités élevées, les réserves en devises augmentent et les économies nationales prennent de plus en plus d'élan. L'ampleur du redressement économique est remarquable. Klaus Kaldemorgen le décrit en ces termes : « rarement dans l'histoire la croissance mondiale a affecté les pays en développement de manière aussi profonde et dans une telle mesure. Désormais, l'Afrique compte au nombre des gagnants de la mondialisation. » En 2008, les investissements en actions doivent tenir compte de ces axes d'investissement structurellement attrayants. Au nombre de ceux-ci figurent les bénéficiaires de la faiblesse du dollar, tels que les titres de secteurs exportateurs américains, ainsi que ceux qui profitent des cours élevés du pétrole, tels que la Russie, le Brésil et le Moyen-Orient. Les sociétés qui bénéficient de l'engouement pour les énergies alternatives doivent être favorisées sur le long terme. Les sociétés du secteur agricole et de celui des infrastructures offrent notamment des opportunités spécifiques. Du fait de l'affaiblissement de la croissance économique, les secteurs défensifs, comme la santé, les télécommunications ou les services collectifs sont devenus plus recherchés. De la même manière, la faiblesse de l'endettement et l'importance des dividendes jouent, une nouvelle fois, un rôle plus central dans la sélection des sociétés. Pour l'année 2008, DWS prévoit que les cours des actions devraient augmenter de 5 à 10 pour cent. Klaus Kaldemorgen : « après le boum des cinq dernières années, les rendements devraient s'amenuiser dans une certaine mesure, et la volatilité des prix apparaître de manière plus évidente. »

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