(AOF / Funds) - La première étape de la crise, du printemps 2007 jusqu'au début d'année 2009, s'est traduite par l'effondrement des banques d'investissement, lié aux dépréciations d'actifs financiers, et par une chute de la demande des ménages. Aujourd'hui, avec la normalisation du marché interbancaire et les recapitalisations massives, les difficultés des banques d'investissement semblent s'atténuer, tandis que la demande des ménages se stabilise, à un niveau bas toutefois. Pour les économistes de Natixis, la crise n'est pas finie pour autant : elle ne fait que se déplacer. "Les marchés financiers se sont redressés depuis le début de 2009 à partir de l'idée que la situation des banques s'améliorait et que le pire du recul de la demande des ménages était passé, soulignent-ils. Mais il ne faudrait pas que les marchés financiers oublient que la seconde vague de la crise (difficultés des banques de détail, recul de la demande des entreprises) débute". La hausse des taux de défaut des entreprises pourrait être en effet source de pertes significatives pour les banques de détail. En parallèle, les entreprises devraient réduire les investissements et les salaires afin d'améliorer leur taux d'autofinancement.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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