(AOF / Funds) - Oddo Banque Privée plébiscite les valeurs défensives, qui offrent selon lui des ratios de valorisations plus raisonnables que les valeurs bancaires, "qui sont à l'origine de la hausse de mars / avril". "Le problème avec les banques, c'est qu'on ne sait toujours pas ce qu'elles ont dans leurs bilans", déplore le gestionnaire. Il prend pour exemple UBS : la banque helvète a fait un avertissement sur ses résultats accompagné d'une nouvelle augmentation de capital, rappelle-t-il. La rumeur fait également état d'une augmentation de capital imminente chez Crédit Agricole. Si la banque dément ces informations, le titre n'en a pas moins perdu 15% sur la semaine. "Bien entendu, tout n'est pas forcément contaminé par des actifs toxiques mais, il faut bien l'admettre, discerner le bon grain de l'ivraie n'est toujours pas une sinécure", écrit Oddo. Dans le doute, il recommande de s'abstenir.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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