(AOF / Funds) - " On s'interroge beaucoup sur l'usage de la liquidité très abondante créée surtout depuis le début de la crise, mais ce dernier diffère selon la nature de cette liquidité et de ses détenteurs ", explique Patrick Artus, directeur de la Recherche et des Études de Natixis. Selon l'économiste, les banques détiennent de très abondantes réserves excédentaires auprès des Banques Centrales ; le souci d'éviter une consommation supplémentaire de fonds propres et la faiblesse de la demande de crédit pourraient les conduire à les investir en titres publics pour bénéficier de la pente forte de la courbe des taux, ce qui empêcherait la hausse des taux longs malgré les déficits publics. De leur côté, les ménages détiennent des actifs monétaires (dépôts, titres et fonds de marché monétaire...) très importants dont la rémunération est quasi nulle ; en sortie de crise, leur comportement usuel est de réinvestir en actions, ce qui devrait profiter au marché boursier lorsque l'économie se redressera, avance Patrick Artus. Enfin, les investisseurs et les fonds ont des réserves de cash très abondantes. Ils sont réticents à revenir en titres publics, avec les rendements faibles et le risques de remontée des taux d'intérêt. Ils vont probablement revenir d'abord sur des actifs potentiellement à rendements élevés : crédit (ce qui est déjà largement le cas), émergents, matières premières, actifs " toxiques ", ce qu'on a déjà vu depuis mars 2009.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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