(AOF) - Poweo a réalisé au premier semestre 2009 une perte nette part du groupe de 12,8 millions d'euros contre 18,8 millions d'euros un an plus tôt. La perte opérationnelle s'est réduite à 9,3 millions, contre 21 millions un an plus tôt. En revanche, l'opérateur indépendant d'électricité et de gaz a généré sur le semestre écoulé un Ebitda positif de 4,3 millions d'euros à comparer à une perte de 15,1 millions euros sur la même période l'année précédente. La marge brute s'est établie à 31,4 millions d'euros, soit 11,9% du chiffre d'affaires consolidé, contre 14,3 millions et 5,8% au premier semestre 2008. Le chiffre d'affaires semestriel, déjà publié, est ressorti en hausse de 7% à 264,9 millions d'euros. L'exploitation a généré un flux net positif de 52 millions d'euros. La nouvelle équipe dirigeante mise en place cet été élabore actuellement un plan d'action qui sera finalisé et mis en oeuvre dans les prochains mois. A titre préliminaire sur les principales orientations de ce plan, Poweo entend conserver son modèle d'opérateur intégré. Pour autant, le groupe doit se recentrer sur ses développements et activités les plus attractifs, et peut sans doute optimiser son organisation tout en exploitant l'expertise et les ressources de Verbund, à l'exemple de la grande hydraulique. Poweo est contrôlé par le groupe d'énergie autrichien Verbund depuis juin dernier. "L'ensemble de l'équipe dirigeante du groupe conserve la conviction que Poweo est proche d'une avancée critique en termes d'ouverture du marché de l'électricité, alors que d'autres opportunités majeures se profilent également : besoins de capacités de production de 'pointe' supplémentaires en France, renouvellement des concessions de grande hydraulique, objectifs des pouvoirs publics en matière d'énergies renouvelables, améliorations attendues du marché du gaz ....", a déclaré Poweo dans un communiqué.
Services aux collectivités
Les records historiques de consommation d'électricité enregistrés en janvier suite à la vague de froid ont soutenu l'activité d'EDF. Le groupe a affiché une croissance de 15% de son chiffre d'affaires trimestriel, à 21,1 milliards d'euros. La hausse atteint 12,5% à taux de change et structure comparables. C'est bien supérieur aux attentes des analystes qui tablaient, en moyenne, sur une progression de 10%. En dépit de la crise GDF Suez a bénéficié d'une croissance de ses revenus et de son bénéfice d'exploitation à deux chiffres au premier trimestre 2009. Son chiffre d'affaires a ainsi bondi de 10% à périmètre constant, à 25,6 milliards d'euros, tandis que son résultat brut d'exploitation s'est accru de 12,6%, à 5,3 milliards d'euros. Encore une fois, ces excellentes performances proviennent de conditions climatiques favorables. Début 2009, l'Europe a connu la plus forte vague de froid depuis dix ans. Quant aux groupes d'environnement, l'activité de collecte des déchets auprès des clients industriels de Suez Environnement a été touchée par le ralentissement économique. Le chiffre d'affaires du groupe a donc reculé de 2,7% au premier trimestre. Par contre, en dépit d'une activité propreté en repli (-7,7%), les revenus de Veolia ont progressé de 4% à taux de change courants. La croissance des activités défensives - eau, énergie et transport - a plus que compensé le déclin des activités cycliques de propreté.
Services aux entreprises
Selon le ministère de l'écologie, l'activité du transport routier français de marchandises a reculé de 5,9% (à 206,2 millions de tonnes-kilomètre) en 2008. C'est la plus forte baisse du secteur depuis 1993, après deux années de hausse (+3,7% en 2007 et +3% en 2006). Le transport national a reculé de 5% (181,9 millions de tkm), alors qu'à l'international, la baisse est encore plus marquée (de 12,2% 24,3 millions de tkm). La situation ne s'arrange pas sur les premiers mois de 2009 et les acteurs sont affectés par une baisse des échanges entre agents économiques. Le premier trimestre a vu 581 dépôts de bilan, soit une progression spectaculaire de 64,6% par rapport à la même période de 2008. Cette tendance aurait même été amplifiée sur les mois d'avril et mai car l'Unostra, une des organisations patronales du secteur, pronostiquait qu'un certain nombre de PME ne pourraient payer leurs charges sociales trimestrielles. Le ralentissement de l'activité est venu s'ajouter à d'autres difficultés, en particulier la flambée du prix des carburants sur le premier semestre 2008. Les professionnels craignent que le cabotage qui, depuis le 1er mai, autorise les transporteurs des pays ayant adhéré à l'Union européenne en 2004 à effectuer temporairement du transport de marchandises sur notre territoire, fragilise encore le secteur.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 42.00 EUR | ||||||||
Date du cours | 19/09/2018 | ||||||||
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