(AOF / Funds) - Le déficit public s'est fortement aggravé en 2009 : les prévisions du Minefi tablent sur 8,2 % du PIB, contre 3,4 % en 2008. "Trois effets se conjuguent, estiment les économistes du Crédit Agricole. D'abord la nette détérioration de la conjoncture, avec un PIB en recul de 2,25 %, qui réduit fortement les recettes de l'Etat et des comptes sociaux. Ensuite, au-delà de cet effet cyclique classique, une "surréaction" de certaines recettes à la chute de l'activité, notamment l'impôt sur les sociétés. Les profits de certaines sociétés ont été très affectés par la crise financière, via notamment des provisions et pertes sur les actifs dépréciés. Enfin, l'impact du plan de relance mis en place en 2009, 30 milliards environ, visant un soutien à l'investissement, la trésorerie des entreprises, l'emploi et des mesures ciblées en faveur de l'automobile et du bâtiment." Les choses ne devraient pas s'améliorer en 2010, bien au contraire, le déficit atteignant les 8,5 % du PIB. Si, à partir de 2011, la priorité est redonnée à la réduction des déficits, les économistes doutent fortement de la possibilité de retourner à l'équilibre en 2013.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)