(AOF) - Belvédère a apporté certaines précisions concernant le communiqué mis en ligne le 12 octobre. Comme indiqué, lors de l'audience du 12 octobre, le Tribunal de Commerce de Dijon a examiné le plan de sauvegarde de Belvédère, a expliqué le groupe. L'administrateur judiciaire Maître Maurice Picard et les mandataires judiciaires Maîtres Philippe Maitre et Jean Claude Pierrel ont indiqué en leur qualité de représentants des créanciers nommés par le Tribunal qu'ils approuvaient ce plan et souhaitaient qu'il soit homologué. De plus, suite à la circularisation des créanciers pour avis consultatif en août dernier, Belvédère a rappelé que "la masse des obligataires OBSAR A représentant environ 100 millions d'euros de créances avait approuvé à l'unanimité ce plan lors de l'Assemblée Générale qui s'est tenue le 12 septembre 2009". En outre, le groupe a souligné que la masse des obligataires OBSAR B n'avait pu encore arrêter de position, faute de quorum suffisant et devrait se réunir à nouveau en Assemblée Générale au cours des prochaines semaines. Seuls les porteurs de dettes FRN (obligations à taux variable) se sont majoritairement prononcés contre l'adoption de ce plan. La société souhaite également rappeler que ces avis sont uniquement consultatifs et n'emportent aucune décision : seul le Tribunal de Commerce de Dijon est souverain en sa décision d'adopter ou non ce plan. Comme annoncé, cette décision devrait intervenir le 10 novembre prochain. Enfin, Belvédère, "qui a parfaitement conscience des tentatives de déstabilisation dont il fait l'objet par des fonds qui n'ont qu'une logique de démantèlement industrielle pour faire des plus-values financières, souhaite préciser qu'il n'entend pas perdre son temps dans des polémique inutiles". "Le groupe continuera en revanche à mettre toute son énergie dans la poursuite du développement de son activité avec le souci d'apporter la plus grande satisfaction à ses salariés, ses clients et ses fournisseurs".
OBSA (obligation avec bon de : L'obligation avec bon de souscription d'action est une obligation accompagnée d'un titre détachable qui procure à son titulaire le droit de souscrire un nombre déterminé d'actions à émettre. Les conditions de souscription, les délais et le prix sont déterminés lors de l'émission de l'obligation.
Agroalimentaire
Fitch conteste, pour trois raisons la réputation défensive attribuée au secteur agroalimentaire. La première réside dans l'attrait croissant qu'exercent les marques de distributeurs sur les consommateurs. Cela a un impact non négligeable sur les marges des industriels, qui voient leur pouvoir de négociation amoindri face à la grande distribution. Selon l'agence de notation, le taux de pénétration des marques de distributeurs en Europe varie entre 40% et 50%. Deuxièmement, les pays émergents sont eux aussi affectés par le ralentissement économique. Les acteurs ne peuvent donc plus forcément compter à court-terme sur ces relais de croissance, en particulier en Russie et en Europe Centrale. Enfin, l'évolution des prix des matières premières agricoles reste défavorable aux performances des groupes agroalimentaires. Même si ces prix ont diminué après avoir atteint des sommets durant l'été 2008, ils sont néanmoins bien supérieurs à leur niveau d'il y a quatre ans. Toutefois, Fitch insiste sur la solidité financière des acteurs du secteur et n'exclut pas le retour à un mouvement de concentration.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 3.05 EUR | ||||||||
Date du cours | 23/04/2024 | ||||||||
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