(AOF) - L'opérateur spécialisé dans l'aval pétrolier et chimique Rubis a mis en place avec Calyon une convention de " ligne de capital " lui garantissant des augmentations de capital successives dont le montant cumulé sera inférieur à 10% du capital social (1 082 174 actions). Le prix de souscription fera ressortir, au moment de chaque émission, une décote de 8% par rapport au cours moyen pondéré des 3 jours de Bourse précédant sa fixation. Ces augmentations de capital s'échelonneraient sur une durée initiale de 18 mois et jusqu'à une durée maximale de 3 ans, sous réserve du renouvellement des autorisations nécessaires par l'assemblée des actionnaires en 2011. A titre d'information, sur la base des cours actuels, le montant d'apport en fonds propres susceptible d'être réalisé au moyen de cette " ligne de capital " pourrait atteindre environ 60 millions d'euros. Sur la base des derniers cours de Bourse et des comptes publiés au 30 juin 2009, la quote-part de capitaux propres part du groupe par action augmenterait d'environ 3% (relution). Ce dispositif de financement par fonds propres qui élargit et ajoute de la flexibilité aux moyens dont dispose actuellement le groupe sera géré par Rubis en fonction de ses besoins. Il vise notamment le financement, au gré de leur avancement, des projets de construction de terminaux en Europe du Nord (Rotterdam et Anvers) qui connaissent une accélération. Par ailleurs le groupe dispose à ce jour de lignes de crédit confirmées à moyen terme pour financer des projets d'acquisition à hauteur de 200 millions d'euros.
Augmentation de capital : Action qui consiste à augmenter le capital social d'une entreprise en émettant de nouvelles actions. Généralement utilisée en dernier recours pour assurer le financement de l'entreprise (après l'autofinancement et l'endettement). Ce type d'opération est dilutif à court terme pour l'actionnaire. La société propose généralement aux anciens actionnaires de souscrire de nouveaux titres un prix en principe inférieur au dernier cours de bourse.
Services aux collectivités
Dans son étude annuelle " l'Observatoire européen des marchés de l'énergie ", Capgemini souligne l'impact exceptionnel de la crise économique sur le secteur des utilities. La consommation mondiale d'électricité et de gaz devrait baisser respectivement de 3,5% et 3% cette année. Selon l'étude, les acquisitions successives ont fragilisé la situation financière des dix principaux acteurs du secteur, dont la dette cumulée a bondi de 113% depuis 2006 pour atteindre 213 milliards d'euros en 2008. Les réductions de coût et les cessions d'actifs ont donc succédé à la croissance externe pour restaurer la flexibilité des intervenants. Les investissements ont également été revus à la baisse, au détriment des énergies renouvelables. La politique menée par EDF illustre bien cette tendance : après avoir réalisé une grosse acquisition en 2008, en rachetant British Energy pour plus de 14 milliards d'euros, c'est désormais le désendettement qui prime. Le groupe français espère se désengager au premier trimestre 2010 de son réseau de distribution en Grande-Bretagne, et en retirer 4 milliards d'euros.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 102.55 EUR | ||||||||
Date du cours | 28/07/2017 | ||||||||
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