(AOF) - Le spécialiste des produits festifs (déguisements, masques...) César a publié un chiffre d'affaires du troisième trimestre en repli de 15% à 25,7 millions d'euros, en ligne avec le budget. Le groupe a confirmé sa prévision d'un chiffre d'affaires pour l'ensemble de l'exercice 2009-2010 autour de 33 millions d'euros. César a également dévoilé ses comptes semestriels 2009-2010 au 30 septembre 2009. La perte nette s'est établie à 8,1 millions d'euros contre une perte de 24,5 millions un an plus tôt. La perte opérationnelle courante s'est réduite à 2,1 millions contre 3,3 millions il y a un an. Le chiffre d'affaires semestriel a baissé de 29% à 9,4 millions d'euros. L'évolution pro forma (périmètre européen seul) par rapport au même semestre de l'exercice précédent a été significativement impactée par l'arrêt de certaines lignes de produits non contributives, conformément au plan de redressement du groupe. César a précisé que, dans un contexte de diminution des lignes disponibles, le financement de la saison 2009-2010 avait pu être réalisé. Cependant, le financement de la saisonnalité de l'exercice à venir 2010-2011 n'est aujourd'hui pas totalement assuré, a-t-il prévenu. Le directoire a donc décidé de convoquer une assemblée générale extraordinaire afin de mettre en oeuvre une augmentation de capital au cours du premier semestre 2010. Par ailleurs la société poursuit ses démarches afin d'obtenir, auprès des banques et avec l'appui du médiateur du crédit, un financement adéquat de son besoin en fond de roulement.
Biens de consommation
La consommation des ménages en produits manufacturés résiste bien à la crise. Selon l'Insee, elle a augmenté de 1,1% en octobre par rapport au mois précédent, hausse supérieure aux estimations des économistes. Cette progression succède à une croissance de 2,4% au mois de septembre et s'établit sur un an, à fin octobre, à 3,5%. Les équipements du logement (électroménager, électronique grand public) ont progressé de 2,2% en octobre et les ventes de textile-cuir ont augmenté de 2,6% grâce à la réforme des soldes, prévue par la Loi de modernisation de l'économie, qui a prévu l'introduction des soldes flottants. Jusqu'à présent, la consommation des ménages a bénéficié des politiques de relance mises en place par le gouvernement et du reflux de l'inflation. Néanmoins le pouvoir d'achat des ménages, qui a progressé de seulement 0,6% en 2008, devrait être pénalisé par la remontée de l'inflation. A cela s'ajoutent d'autres facteurs négatifs : un chômage en hausse, des prestations sociales qui devraient faiblement augmenter en 2010, et des baisses d'impôt qui ne pourront plus jouer pour les ménages. L'indicateur du climat des affaires souligne bien la fragilité de la situation économique en France. En novembre la remontée du moral des industriels français a été stoppée pour se stabiliser au niveau bas atteint en octobre (à 89 points).
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 0.26 EUR | ||||||||
Date du cours | 08/05/2008 | ||||||||
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