(AOF) - ING a publié une perte nette de 712 millions d'euros au titre du quatrième trimestre 2009 contre un résultat négatif de 3,71 milliards d'euros sur la même période en 2008. Cette perte est toutefois plus lourde qu'attendu : les analystes anticipaient en moyenne une perte de 323 millions d'euros. Cette contre-performance s'explique notamment par le remboursement de 5 milliards d'euros à l'Etat néerlandais, ce qui correspond à la moitié de l'aide qu'ING avait perçu pendant la crise. Le produit net bancaire a atteint 11,4 milliards d'euros pour le quatrième trimestre 2009, contre 12,7 milliards d'euros sur la même période l'an passé. "Les conditions de marchés se sont améliorées graduellement au cours de l'année 2009 et l'impact négatif de la volatilité du marché a été substantiellement moindre au quatrième trimestre qu'il y a un an", a déclaré Jan Hommen, le directeur exécutif du groupe, cité dans un communiqué.
Finance - Assurance
Les agences de notation ont récemment souligné la fragilité du marché français de l'assurance et en particulier la faible rentabilité des assureurs. Ainsi, selon Fitch Ratings, le défi pour les assureurs français (en vie comme en non-vie) sera de restaurer leur rentabilité, et donc leur solvabilité, alors que l'environnement financier reste incertain. L'agence de notation a donc récemment maintenu la perspective négative qu'elle avait attribuée au secteur en octobre 2008. Ce point de vue est corroboré par l'analyse de Mood'ys, qui a placé en octobre dernier, le marché français sous perspective négative, ce qu'il avait déjà fait auparavant pour l'assurance européenne. L'agence insiste sur le fait que l'assurance française, qui a bien traversé la crise, pourrait souffrir en 2010-2011 de plusieurs facteurs négatifs : une demande en baisse, une rentabilité opérationnelle sous pression et une exposition aux risques toujours importante. Moody's estime même que la demande pour l'assurance-vie devrait reculer à long terme, essentiellement pour les supports en unités de compte. La concurrence renforcée, en vie comme en non-vie, devrait fragiliser les marges.
Finance - Banques
Le Comité de Bâle, qui vise à réformer le secteur bancaire, désire renforcer la qualité et la transparence du capital de base Tier-1 (noyau dur du capital), pour permettre aux banques de mieux absorber d'éventuelles pertes. Si, sous Bâle 2, les banques pouvaient ne détenir que 2% de capital rapportés à leurs actifs pondérés, les régulateurs surveilleront à l'avenir davantage la qualité des fonds propres retenus dans le calcul du Tier-1. Un nouveau ratio, dit d'effet de levier, sera introduit pour éviter un trop fort endettement des banques. Avant même de connaître précisément le niveau des exigences imposées par les régulateurs, un certain nombre de banques françaises ont récemment consolidé leurs fonds propres, à l'image de BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et BPCE. Ailleurs, DnB NOR, BBVA, Intesa, Unicredit, ont également fait appel au marché. Ces décisions font suite à la mise en place du calendrier établi lors du G20 de Pittsburgh, qui prévoit de définir de nouvelles règles sur la qualité et le montant des fonds propres l'an prochain, pour les appliquer d'ici fin 2012.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 9.98 EUR | ||||||||
Date du cours | 21/07/2016 | ||||||||
|
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)