(AOF) - Ingenico a publié un résultat net 2009 de 26,8 millions d'euros, en recul de près de 27%, et une marge opérationnelle courante ajustée de 80,1 millions d'euros, en recul de 12,2%. Elle a représenté 11,4% du chiffre d'affaires à comparer avec 12,5% en 2008. Le spécialiste des transactions sécurisées visait une marge opérationnelle comprise entre 11% et 12%. " Cette performance prend notamment appui sur les synergies relatives à la fusion avec Sagem Monetel qui ont dépassé les prévisions initialement prévues (synergies d'achat et fermeture du centre de R&D de Barcelone) ", a précisé la société. Déjà publié, le chiffre d'affaires s'est élevé à 700,7 millions d'euros, en retrait à 7,2% à périmètre et taux de change. Il sera proposé d'augmenter le dividende de 20% à 0,30 euro par action à l'assemblée générale des actionnaires du 11 mai 2010, payable le 15 juin 2010 en numéraire ou en actions, au libre choix de l'actionnaire. Cette année, le spécialiste des transactions sécurisées anticipe une amélioration de la rentabilité grâce au levier opérationnel et à l'amélioration de la marge générée par les services. Ingenico prévoit par ailleurs une augmentation du chiffre d'affaires de l'activité historique (à taux de change constants) cohérente avec la croissance de ce marché (estimée entre 3 et 5% en valeur) et une progression de l'activité d'Easycash en ligne avec la croissance du marché des services de paiement, estimée entre 8 et 10%.
Les points forts de la valeur
- Ingenico profite de son statut de leader mondial et d'une gamme complète de produits. - Le rapprochement avec Sagem Monetel a permis au groupe de se positionner comme le numéro un mondial des solutions de paiement sécurisées, dans un secteur où les trois premiers acteurs représentent les trois quarts du marché. - La poursuite de la migration vers la nouvelle norme de carte à puce EMV (Europay MasterCard Visa) mais aussi avec la forte croissance de secteurs émergents, comme le commerce mobile sécurisé et l'identité électronique soutiennent la croissance du groupe. - Ingenico s'investit de plus en plus dans la gestion complète des services autour de la transaction de paiement. Une stratégie de revenus récurrents qui s'avère défensive dans un contexte économique qui reste incertain. - La bonne couverture géographique du groupe, avec ses 40 filiales, permet de capter la croissance là où elle est. - L'acquisition, en 2008, de 55% du chinois Fujian Landi permet à Ingenico de se positionner sur un marché qui affiche une croissance des ventes de 20% par an. - Le groupe bénéficie d'une forte capacité d'innovation. Le budget R&D représente plus de 8% de son chiffre d'affaires. - La situation financière du groupe est saine.
Les points faibles de la valeur
- A terme, les opérateurs télécoms, qui souhaitent faire du téléphone portable un moyen de paiement, pourraient représenter une menace pour le groupe. - Après un rebond de plus de 50% en 2009, le potentiel du titre apparaît limité. Les perspectives de croissance sont correctement valorisées selon les analystes.
Comment suivre la valeur
- Si le marché américain est porteur dans le domaine des terminaux de paiement, l'exposition du groupe à cette zone lui confère une sensibilité au dollar. - Le groupe pourrait procéder à des acquisitions pour pénétrer le marché du paiement en ligne.
Informatique - SSII
Selon le Syntec Informatique, qui regroupe sociétés de services et éditeurs de logiciels, l'activité du secteur du conseil et des services informatiques devrait décroître de 2,5% cette année, du fait d'une réduction des investissements des entreprises. Ce recul fait suite à quatre années consécutives durant lesquelles la hausse du chiffre d'affaires a été supérieure à 5%. Il est comparable à celui affiché dans d'autres pays européens, notamment l'Allemagne et le Royaume-Uni. La situation est contrastée selon les secteurs d'activité : si l'activité d'infogérance devrait progresser entre 2,5% et 4%, le chiffre d'affaires du conseil et de l'assistance technique devrait, au contraire, sensiblement reculer (-6%). La disparité est la même selon les entreprises clientes : si l'industrie, notamment l'automobile, est en difficulté, la demande est plus vigoureuse de la part de l'énergie, des services aux collectivités et du secteur public. Par contre, le secteur devrait être à nouveau en croissance l'année prochaine, avec une progression comprise entre 0 et 2%.
Electronique
L'activité du marché mondial de l'électronique grand public devrait rester stable cette année. C'est ce qui ressort des études menées par la Consumer Electronics Association (CEA) et l'institut de recherche GfK. Les ventes devraient se replier de 3% en Amérique du Nord et de 9% en Europe de l'Ouest. En revanche, elles devraient progresser de 10% en Chine, et de 9% dans le reste de l'Asie. Les consommateurs ont généralement tous les mêmes exigences : ils recherchent de l'Internet mobile, de la connectivité sans fil et un contenu différencié, par exemple les applications des smartphones. Les innovations séduisent également beaucoup. Ainsi, sur les cinq dernières années, la part de marché des téléviseurs à écrans LCD dans les ventes totales de l'industrie a bondi de 6% à 25%. En 2010, les dépenses des consommateurs occidentaux et asiatiques devraient atteindre le même niveau, pour représenter 36% chacune du total des ventes mondiales. A plus long terme, les spécialistes misent sur une forte hausse des dépenses des consommateurs asiatiques, qui devraient dépasser celles des consommateurs occidentaux.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 123.10 EUR | ||||||||
Date du cours | 19/11/2020 | ||||||||
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