(AOF) - L'euro se stabilise en dessous de 1,30 face au dollar, son niveau le plus faible depuis un an. Il cote actuellement 1,2983. La monnaie unique fait les frais des craintes de la contagion de la crise grecque à d'autres pays de la zone euro, dont la situation financière et les perspectives de croissance inquiètent. Hier, le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz a déclaré que si " l'Europe ne règlait pas ses problèmes institutionnels fondamentaux, l'avenir de l'euro sera peut être très bref ". Les stratèges de Credit Suisse craignent que l'euro ne poursuive sa glissade vers 1,20/1,25. Pourquoi devrait-il être surévalué par rapport au dollar, s'interrogent-t-ils ? La banque explique qu'il existe un risque que la Banque centrale européenne gonfle son bilan au moment où la Fed dégonflera le sien. En effet, certains économistes, dont ceux de Credit Suisse, envisagent la possibilité que la BCE rachète de la dette des pays périphériques de la zone euro afin d'apaiser les tensions. S'il lui est interdit de le faire sur le marché primaire, elle peut en revanche intervenir sur le marché secondaire. Une telle politique reviendrait à monétiser les déficits publics, ce qui ne serait pas une bonne nouvelle pour les perspectives d'inflation et donc pour la devise européenne. Comme autre facteur défavorable à l'euro, la banque suisse souligne que la croissance européenne est inférieure à celle des Etats-Unis.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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