(AOF) - Au premier trimestre, Steria a réalisé un chiffre d'affaires de 414,6 millions d'euros et une croissance organique de 2,9%. affichant une hausse de 4,6% par rapport au premier trimestre 2009. La SSII a précisé que les toutes les zones géographiques où elle est présente ont affiché une croissance organique positive. Elle s'est ainsi élevée à 1,7% au Royaume-Uni et à 2,6% en France, ses deux principaux marchés. " Le secteur public, le secteur de l'énergie et le secteur bancaire qui a montré des signes d'améliorations, ont contribué positivement à la croissance sur le premier trimestre 2010 alors que le secteur des Télécommunications est resté difficile ", a précisé Steria. La SSII a souligné que le carnet d'affaires des différentes zones, mesuré en proportion du chiffre d'affaires, a également progressé confirmant ainsi les premiers signes d'amélioration de l'environnement par rapport à 2009. Au 31 mars 2010, le carnet d'affaires groupe représente 2,5x le chiffre d'affaires annuel projeté contre 2,1x au 31 mars 2009.
Les points forts de la valeur
- Le positionnement de Steria est relativement défensif : son premier domaine d'activité est le secteur public, moins sensible à la conjoncture économique. - Le business model de Steria est protecteur au niveau des marges grâce notamment au mix-activité relativement récurrent (60% du chiffre d'affaires dans le secteur public et les services aux collectivités). - La nouvelle dynamique commerciale de la France liée à l'instauration d'une nouvelle organisation devrait permettre de contrebalancer les risques inhérents au marché britannique (20% des ventes) avec les élections en 2010 et un contexte économique perturbé. - Le groupe se renforce dans le BPO (externalisation des processus métiers) pour en faire un relais de croissance. - Avec l'acquisition du britannique Xansa en juillet 2007, Steria est la deuxième SSII française en Inde, après Capgemini, sur la base des effectifs présents dans le pays. Cet atout indéniable lui permet d'amortir la chute des prix qui sévit dans les services informatiques.
Les points faibles de la valeur
- La duplication du modèle du britannique Xansa en Europe Continentale devrait prendre du temps - Certaines filiales étrangères, notamment en Espagne et dans les pays scandinaves, n'ont pas atteint la taille critique. - Une implantation importante en Inde est à double tranchant. Si cela a un effet très positif sur la rentabilité, les clients exigent dans le même temps des rabais sur les prestations réalisées, ce qui pèse sur les facturations. - Si Steria n'est pas exposé au dollar, il est en revanche sensible à la parité livre/euro.
Comment suivre la valeur
- Il est important de surveiller de près l'évolution de la politique d'investissement des grands clients du groupe afin d'appréhender la tendance du marché. Il convient notamment de s'assurer de la bonne résistance de l'activité infogérance et de suivre les contrats dans ce domaine. - En outre, dans une SSII, l'essentiel des charges d'exploitation provient des salaires. A ce titre, l'effectif et le temps de mission des consultants sont des indicateurs importants. Ainsi, particulièrement en période difficile, le taux d'intercontrat est à surveiller. Un taux élevé pèse en effet sur la rentabilité des sociétés. Dans un environnement économique perturbé, la capacité des SSII à conserver leur clientèle en période de référencement et à faire face aux pressions tarifaires est également importante. - Les prochains catalyseurs pour la valeur seront le développement des synergies commerciales avec Xansa après deux exercices consacrés à mettre en place les synergies de coûts, l'accélération du désendettement, des signatures de contrats BPO gérés en Inde pour des clients en Europe Continentale, la concrétisation d'une croissance de l'activité supérieure à la moyenne sectorielle.
Informatique - SSII
L'association professionnelle indienne, Nasscom, estime que sur l'année fiscale 2009-2010 (achevée fin mars), le chiffre d'affaires réalisé à l'export par les SSII locales devrait progresser de 5,5% pour quasiment atteindre 50 milliards de dollars. Pour l'exercice 2010-2011, elles devraient bénéficier d'une progression de 13% à 15% du chiffre d'affaires à l'exportation. L'activité sur le marché domestique devrait également bien se comporter, avec une augmentation prévue entre 15% et 17%, pour un chiffre d'affaires d'environ 16 milliards de dollars. Dans ce contexte, le secteur indien de la high-tech va continuer à embaucher massivement. Après avoir créé 90.000 nouveaux postes en 2009-2010, les recrutements devraient atteindre au moins 150.000 sur 2010-2011. Le secteur bénéficie des efforts du gouvernement, en particulier du projet d'attribution d'un numéro d'identification unique à tous les citoyens pour utiliser les nouvelles technologies.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 15.46 EUR | ||||||||
Date du cours | 29/12/2014 | ||||||||
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