(AOF) - Le spécialiste de la bio-analyse Eurofins Scientific a annoncé l'émission d'un emprunt obligataire d'un montant nominal de 175,9 millions d'euros représenté par 295 990 OBSAAR (Obligation à Bon de Souscription et/ou d'Acquisition d'Action Remboursable) d'une valeur nominale unitaire de 594,6 euros. A chaque obligation sera attaché 1 BSAAR (bon de souscription et/ou d'acquisition d'actions remboursables) et 2 BSAAR donneront le droit à souscrire entre le 30 juin 2012 et le 29 juin 2017 inclus à une action nouvelle ou existante de la société Eurofins avec un prix d'exercice de 40 euros. Le nombre maximum d'actions susceptibles d'être émises par l'exercice des BSAAR est de 147995 actions (1,04% du capital et 0,89% des droits de vote sur la base non diluée) et le produit d'émission sera au maximum de 5,9 millions d'euros. Le groupe utilisera le produit de l'émission pour racheter tout ou partie des obligations émises le 14 mars 2006 dans le but d'allonger la maturité moyenne de sa dette et financer ses besoins généraux et ses investissements.
BSA (Bon de souscription d'actions) : Le bon de souscription d'action (BSA) est un titre conférant au titulaire de l'action à laquelle le bon est initialement attaché le droit de souscrire une ou plusieurs actions à émettre, dans des conditions, des délais et à un prix prédéterminés. OBSA (obligation avec bon de : L'obligation avec bon de souscription d'action est une obligation accompagnée d'un titre détachable qui procure à son titulaire le droit de souscrire un nombre déterminé d'actions à émettre. Les conditions de souscription, les délais et le prix sont déterminés lors de l'émission de l'obligation.
Les points forts de la société
- Le champ d'expertise d'Eurofins Scientific fait du groupe un acteur incontournable pour les secteurs de l'agroalimentaire, de la pharmacie et de l'environnement. - Le spécialiste de la bioanalyse évolue sur un marché porteur, favorisé par un environnement réglementaire et sanitaire plus strict. - Le groupe investit régulièrement pour maintenir ses produits à la pointe. - Le groupe met en place un programme de restructuration interne.
Les points faibles de la société
- Une importante structure de coûts fixes fait que tout ralentissement de l'activité en volumes a un impact immédiat sur les marges. - L'activité est marquée par une forte saisonnalité. Des conditions climatiques rigoureuses peuvent perturber l'activité Environnement. - Les résultats 2009 et le manque de visibilité ont jeté un froid auprès des investisseurs habitués à une progression régulière des résultats. Le groupe ne donne pas de prévisions pour 2010. - A plus long terme, le management a reporté d'un an (à 2013) son objectif d'atteindre un chiffre d'affaires d'1 milliard d'euros. - La situation financière du groupe est toujours sujet d'inquiétude pour les analystes.
Comment suivre la valeur
- Le timing de la reprise de l'activité sera décisif pour la valeur. - Le groupe bénéficie de la mondialisation des échanges et de la prise de conscience environnementale qui rendent nécessaire le durcissement des contraintes réglementaires et sanitaires. - La priorité du groupe est le redressement des laboratoires en développement, ainsi que l'optimisation de sa structure de coûts, et va donc freiner sa politique d'acquisitions. - Le groupe compte concentrer ses efforts de développement sur les pays à fort potentiel tels que la Chine, l'Inde et les États-Unis.
Pharmacie - Santé
En 2009 le paysage de la pharmacie mondiale a été complètement reconfiguré à la faveur des diverses acquisitions menées par les géants du secteur. Le français Sanofi-Aventis et le britannique AstraZeneca ne font désormais plus partie des cinq plus grands groupes pharmaceutiques mondiaux, en considérant leur niveau de chiffre d'affaires. Ils se situent respectivement aux sixième et septième rangs du classement. Le leader mondial, l'américain Pfizer (45,4 milliards de ventes), a encore renforcé ses positions grâce à l'acquisition d'un montant de 68 milliards de dollars de Wyeth (22,4 milliards de chiffre d'affaires). Le britannique GlaxoSmithKline n'est plus le second acteur dans le monde mais le cinquième. Il a laissé la place au suisse Roche, après sa fusion avec Genentech. Le groupe bâlois s'est emparé des 44% de l'entreprise californienne de biotechnologies qu'il ne détenait pas encore. Au troisième rang du classement se trouve Merck & Co. avec 45,9 milliards de ventes combinées en incluant celles de Schering-Plough. En quatrième position le suisse Novartis a bien résisté, avec une activité de 44,3 milliards de dollars. Les nouveaux premiers leaders mondiaux affichent des profits similaires. Les quatre des cinq premiers groupes mondiaux ont chacun publié environ 8 milliards de dollars de bénéfice net. Merck & Co. fait même mieux, avec un bond de 64% de son résultat, à 13 milliards, du fait d'éléments exceptionnels, notamment 7,5 milliards de dollars de l'apport de son joint-venture avec Schering-Plough.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 701.00 EUR | ||||||||
Date du cours | 17/11/2020 | ||||||||
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