(AOF) - Suite à des discussions engagées en mai dernier, Technicolor a reçu de la part de Francisco Partners une offre ferme détaillée pour l'acquisition des activités Diffusion Professionnelle (Broadcast) Grass Valley. Ce processus de cession contribue au recentrage stratégique du groupe sur ses clients créateurs de contenus et opérateurs de réseaux, initié en 2009. L'offre valorise l'activité Diffusion Professionnelle à 100 millions de dollars (environ 77 millions d'euros). L'offre soumise par Francisco Partners comprend une promissory note (billet à ordre) de 80 millions de dollars au bénéfice de Technicolor, à échéance six ans et portant un intérêt capitalisé de 5% par an. Le montant du billet à ordre représente la valeur de l'activité moins la valeur actualisée des engagements de retraite transférés. Le solde est constitué par le transfert par Technicolor d'un montant net de 20 millions d'euros de trésorerie nécessaire au fonctionnement de l'activité. Par ailleurs, Technicolor pourra percevoir un complément de prix de la part de l'acheteur annexé sur la potentielle rémunération future des nouveaux propriétaires de l'activité cédée. Sur la base de la valeur des actifs dans ses comptes, le groupe anticipe qu'il enregistrera une perte liée à cette opération dans ses comptes 2010. Compte tenu de la structure de l'offre, Technicolor ne recevra pas de produit de cession en numéraire imputable sur les Disposal Proceeds Notes émises par le groupe en mai 2010. La finalisation de la transaction devrait avoir lieu avant la fin de l'année 2010, sujette à l'approbation et consultation préalables des autorités et institutions compétentes en vertu des lois en vigueur. Technicolor, à l'occasion de la présentation de ses résultats du premier semestre le 29 juillet, fera un point sur les autres cessions en cours dans le cadre de son recentrage stratégique.
Les points forts de la valeur
- Ex-Thomson, le groupe a pris le nom de Technicolor début février 2010. Ce nom est à l'origine une marque de grande notoriété qui appartient au groupe depuis début 2001 et qui jouit d'une forte notoriété. - Ce changement de nom crédibilise, selon les analystes, la stratégie du groupe français articulée autour des "services aux créateurs de contenu". - Au-delà de ce changement de nom, le groupe s'apprête à connaître un nouveau démarrage avec la conclusion, fin mai 2010, du processus de restructuration de son bilan. - Le groupe bénéficie d'un profil diversifié suite à son repositionnement sur l'ensemble de la chaîne de l'image, au travers notamment de services aux créateurs de contenu et diffuseurs (studios de cinéma, diffuseurs de chaînes de télévisions, opérateurs télécoms...). - Le groupe bénéficie d'un des premiers portefeuilles de brevets au monde et d'une expertise technologique reconnue dans son domaine.
Les points faibles de la valeur
- La visibilité reste faible sur le redressement des ventes. - Le changement de stratégie ne se matérialise pas encore dans les cours de Bourse. - Il s'avère difficile d'anticiper le rythme de déploiement de la révolution numérique ainsi que le modèle gagnant sur lequel elle va déboucher, ce qui crée un manque de visibilité sur le dossier. - Les spécialistes s'interrogent sur la capacité du groupe à renouveler son portefeuille de brevets et à développer ses propres innovations en dehors des opérations de croissance externe.
Comment suivre la valeur
- Le plan de restructuration financière vise également à restaurer une structure d'actionnariat varié et stable. Certains analystes estiment que le Fonds d'investissement stratégique (FSI) pourrait s'inviter au tour de table. - Le titre est considéré comme une valeur dollar, du fait de sa forte exposition à l'Amérique du Nord (environ 40% des ventes). Il est également sensible à la conjoncture américaine et plus généralement au moral des ménages.
Electronique
Sur le plan mondial, le marché de l'électronique grand public est menacé par les surcapacités de production, qui pourrait notamment intervenir dans le domaine des écrans plats, compte-tenu de la montée en puissance des japonais Sony et Panasonic. Ces derniers sont avantagés par la baisse du yen face au won. En France, le cabinet Xerfi estime que la consommation de produits électroniques de loisirs devrait continuer à bien se comporter. Les consommateurs des pays matures sont de nouveau prêts à investir dans la high-tech. Si leur pouvoir d'achat stagne, leur "vouloir d'achat", notion développée entre autres par le cabinet d'études GfK, est à nouveau d'actualité, dopé par la mise sur le marché d'une succession de nouveautés. Après l'ipad d'Apple, les téléviseurs à écran 3D (image en relief) sont déjà sur le marché, dans la perspective de la Coupe du monde de football.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 0.42 EUR | ||||||||
Date du cours | 14/07/2011 | ||||||||
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