Generix ou le pari de l'on demand et des plateformes collaboratives

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Les plates-formes collaboratives : une information mieux partagée à moindre coût Pour Jean-Charles Deconninck, les plates-formes collaboratives constituent une réponse à la pression accrue pesant sur les marges de la grande distribution. « Notre métier et notre mission consiste à apporter aux entreprises du monde de la distribution une optimisation de leur fonctionnement. Nous estimons que la pression sur les marges est de plus en plus forte sur la partie aval de la chaine logistique de nos clients et que, par conséquent, il s'agit de retrouver de la marge et de l'efficience sur toute la partie amont. » Concrètement, il s'agit selon le président du directoire de Generix de permettre aux sociétés clientes de retrouver de la performance au travers de gains de temps, de déstockage, et d'une diminution des coûts dans toute la chaîne d'approvisionnement. « Mais il est impossible d'optimiser une chaîne logistique tout seul dans son coin, que vous soyez donneur d'ordre ou fournisseur, souligne Jean-Charles Deconninck. L'optimum est en effet rarement la somme des optimums. Les informations nécessaires à l'optimisation de la chaîne logistique sont détenues de façon parcellaire par chacun des acteurs de la chaîne. Afin d'optimiser l'intégralité de la chaîne logistique, il faut donc que toutes les parties prenantes, donneurs d'ordre et fournisseurs, à savoir les distributeurs, les fournisseurs, les sous-traitants et les transporteurs collaborent, se transmettent et échangent les informations. Cela suppose la création de plateformes collaboratives sécurisées où l'information est rassemblée et partagée. » Une plus grande souplesse de gestion Les plateformes collaboratives offrent pour Jean-Charles Deconninck un autre avantage : « Elles sont moins gourmandes en capitaux. Autrefois, dans un système où l'informatique était pleinement intégrée, l'ouverture d'un nouvel entrepôt imposait des investissements, des immobilisations de matériel supplémentaires. Avec le système des plateformes collaboratives, les dépenses informatiques des entreprises ne sont plus du capital immobilisé mais des dépenses opérationnelles. Autre force : la mise à jour du système n'est plus à penser par l'entreprise mais par son prestataire.» Pour Generix, une cyclicité d'activité réduite grâce à l'on demand Le développement d'une offre de plateforme collaborative s'accompagne aussi de l'introduction d'un nouveau modèle économique : l' on demand se substitue à la vente de licences, notamment parce que l'appréhension des problématiques informatiques est en train de significativement évoluer. « Dans le domaine des technologies de l'information, les entreprises basculent progressivement d'une logique d'acquisition (de licences, de systèmes) à une logique d'usage, afin de variabiliser au maximum leurs dépenses. », diagnostique le patron de Generix. N'est-ce pas préjudiciable en termes de rentabilité pour les acteurs du monde informatique ? « La marge sur une facturation on demand sera moins élevée que sur de la vente de licences, concède Jean-Charles Deconninck. Néanmoins, la vente de licence n'est pas renouvelable. Il s'agit d'un acte unique. Avec l'on demand, le client vous paie au fur et à mesure qu'il utilise votre produit. Vous le fidélisez davantage, dès lors que vous lui apportez un service de qualité. Nous avons d'ailleurs considérablement réduit la cyclicité de notre activité. Notre récurrence de chiffre d'affaires s'est accrue, pour passer de 25 % du chiffre d'affaires à plus de 50 %. » Jean-Charles Deconninck : un entrepreneur à la tête de Generix Generix, en panne de rentabilité : Deconninck s'explique Generix : les forces, les faiblesses, selon Jean-Charles Deconninck Le point de vue de Sicavonline : Generix Group, encore des choses à prouver

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