Le point de vue de Sicavonline : Generix Group, encore des choses à prouver

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Generix propose à ses 6000 clients, (acteurs de la distribution, transporteurs, groupes des industries automobile et de la défense) tout un ensemble de solutions informatiques de gestion de la chaîne d'approvisionnement, avec notamment un service de plateformes collaboratives (Voir Generix : « le pari de l'on demand et des plates-formes collaboratives »). Une rentabilité abîmée Depuis février 2007, le cours de bourse de Generix a été divisé par quatre. Non sans raison. La crise a frappé de plein fouet l'éditeur de logiciels au moment même où il avait à digérer trois acquisitions lui ayant permis d'augmenter sensiblement son activité -le chiffre d'affaires du groupe a progressé depuis décembre 2005 de 250 % pour atteindre 68,6 millions d'euros lors du dernier exercice. Conséquence, sa rentabilité a sombré lors des deux années passées. Generix a affiché une perte opérationnelle de 5,2 millions d'euros en 2008/09 et de 3,5 millions d'euros en 2009/10. La dégradation de la rentabilité tient aussi à la volonté du groupe de conserver les équipes en place et de poursuivre ses investissements en R&D (20 % du CA 2009) afin de préserver sa compétitivité technologique (Generix a reçu le label Oséo d'entreprise innovante). Mais le groupe ne peut recueillir les fruits de ce pari que dans la durée. Un premier trimestre 2010/11 en demi-teinte Même si le management maintient son objectif d'un retour à un résultat net IFRS positif à la fin de l'exercice 2010/11 le recul de 3 % du chiffres d'affaires au 1er trimestre fait planer un doute sur la capacité de Generix à l'atteindre. D'autant que le marché informatique ne devrait pas briller dans un environnement macro-économique incertain, où les entreprises, notamment dans la distribution, regardent à deux fois avant d'investir. Syntec informatique prévoyait ainsi en avril que le taux de croissance des Logiciels & Services s'étagerait entre 0 % et 2 % au second semestre de 2010. Jean-Charles Deconninck, le président du directoire de Generix, reconnait lui-même que la vigilance s'impose. Une offre on demand bien orientée La transformation du business model de Generix semble bien acceptée par ses clients qui se transfèrent progressivement dans la nouvelle offre on demand (NDLR : facturation à l'usage plutôt que par vente de licences ; voir aussi : Generix : le pari de l'on demand et des plateformes collaboratives). L'on demand affiche une progression de 15 % des facturations au 1er trimestre 2010/11. Cette mue progressive du business model permet en outre à Generix d'augmenter la récurrence de son chiffre d'affaires , qui est passée de 25 à 50 %. Il faudra néanmoins et comme toujours chez les éditeurs surveiller le renouvellement des contrats pour confirmer ce mouvement positif. Une cible potentielle ? En dépit de son réel savoir-faire technologique, le principal attrait du groupe parait être avant tout d'ordre spéculatif. La concentration en cours dans le marché de l'édition de logiciels pourrait amener tôt ou tard un des grands acteurs du secteur à se pencher sur le dossier. Generix est donc un titre à réserver aux investisseurs patients, endurants et avertis que la volatilité n'effraie pas. Le site du groupe : www.generix.com

(*) A partir de 2007, la période de l'exercice a étét modifiée, passant du premier avril au 31 mars. A lire aussi : Generix, une autre vision de l'édition de logiciels Jean-Charles Deconninck un entrepreneur à la tête de Generix Generix ou le pari de l'on demand et des plateformes collaboratives Generix, en panne de rentabilité : Deconninck s'explique Generix : les forces, les faiblesses, selon Jean-Charles Deconninck

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