(AOF) - Alcatel-Lucent a été choisi par Orcon, le fournisseur de services néo-zélandais, pour améliorer la fourniture et l'expérience utilisateur de vidéos sur Internet. L'équipementier télécoms déploiera sa plate-forme de diffusion de contenu numérique Velocix de nouvelle génération dans des centres clé à travers la Nouvelle Zélande. " Orcon pourra ainsi offrir aux diffuseurs, aux distributeurs de contenu et aux propriétaires de sites web une connexion plus efficace et plus rapide pour les utilisateurs du haut débit, sur tout type de réseau et de terminal, qu'il s'agisse d'un téléviseur, d'un PC ou d'un téléphone mobile. La plateforme Velocix permettra à Orcon de répondre de manière rentable à la demande croissante de vidéos en ligne et de générer de nouvelles sources de revenu ", explique Alcatel-Lucent.
Les points forts de la valeur
- Alcatel Lucent est le leader mondial des équipements télécoms. Leader dans l'accès haut débit, en optique (terrestre et sous-marin), en CDMA (équivalent américain du GSM), et dans le secteur de la téléphonie d'entreprise en Europe occidentale. - Alcatel-Lucent a enfin des dirigeants appréciés par le marché. Serge Tchuruk puis Patricia Russo avaient perdu la confiance des investisseurs après de nombreux avertissements sur le chiffre d'affaires et les résultats. - Alcatel Lucent conserve un bon potentiel d'innovation. Il propose déjà des solutions pour déployer l'internet mobile, considéré comme le nouveau relais de croissance pour les télécoms du XXIe siècle. - Le groupe réalise environ 30% de son activité aux Etats-Unis où les opérateurs télécoms sont en phase de réinvestissement. - L'équipementier a signé deux nouveaux contrats en Chine auprès de China Mobile et China Telecom. Le groupe est déjà le premier équipementier occidental en Chine, via sa coentreprise Alcatel-Lucent Shanghai Bell. La Chine constitue un important relais de croissance.
Les points faibles de la valeur
- Une concurrence très forte règne parmi les équipementiers télécoms. L'industrie, est entrée dans une spirale déflationniste du fait de la concurrence des équipementiers chinois. Alcatel-Lucent évolue dans des technologies que maîtriseront de mieux en mieux les pays émergents, Chine en tête, qui disposent de façon croissante de personnels qualifiés à très bas coûts. Cet élément pèse sur ses marges et menace sa capacité bénéficiaire. - Le groupe ne cesse d'enregistrer des dépréciations d'actifs depuis sa fusion avec Lucent et, en conséquence, des pertes. C'était la seule société du CAC 40 encore lourdement déficitaire au premier semestre 2010. - Les résultats ressortent très souvent inférieures aux attentes des analystes financiers. - Les dirigeants ne peuvent dire quand l'entreprise pourra verser à nouveau des dividendes. - La valeur est très volatile et reste donc réservée aux investisseurs amateurs de sensations fortes.
Comment suivre la valeur
- Hormis la conjoncture boursière, le rebond du titre dépend du rythme auquel les résultats vont s'améliorer. - La valeur est très sensible à la parité euro/dollar ainsi qu'à la conjoncture américaine, et ce depuis la fusion entre Alcatel et Lucent. Elle a réalisé près de 30% de ses ventes aux Etats-Unis en 2009. - Surveiller la santé des opérateurs télécoms est indispensable pour évaluer comment se porte la demande d'infrastructures auprès des équipementiers. - L'évolution de l'industrie des composants est également primordiale. Les pénuries influent sur l'activité de l'équipementier. - Les résultats et perspectives des concurrents directs d'Alcatel, notamment Cisco, peuvent aussi influer sur la valeur. - Surveiller le développement en Chine, qui représente un enjeu majeur. - L'évolution des parts de marché d'Alcatel- Lucent sur de nouveaux segments porteurs comme l'optique terrestre (via l'offre 100 G), le backhaul (via l'offre Ethernet) et l'accès dans les réseaux mobiles (efforts en 3G et 4G actuellement) est également très suivie.
Equipementiers télécoms
Si l'arrivée sur le marché des smartphones a représenté un tournant pour le secteur, une autre évolution importante se produit. Le segment des téléphones bas de gamme, destinés aux pays émergents, est pris d'assaut par les petits fabricants, essentiellement basés en Asie. Ils assoient peu à peu leurs positions, au détriment de géants tels que Nokia ou Samsung. Ainsi, depuis le premier trimestre 2010, l'hong-kongais G-Five, fait partie des dix premiers équipementiers mondiaux. Autre exemple : l'indien Micromax, qui développe des téléphones très bon marché et très simples. Il est devenu fin 2009 le troisième vendeur de téléphones mobiles sur son marché domestique, devançant désormais LG. De façon plus générale, les fabricants classés au-delà de la dixième place mondiale ont ensemble vendu 19,2% des téléphones mobiles dans le monde sur le premier trimestre 2010, contre 16,5% un an plus tôt. Conséquence : la part de marché cumulée des cinq plus gros fabricants (Nokia, Samsung, LG, RIM et Sony Ericsson) a chuté de 73,3% sur les trois premiers mois de 2009, à 70,7% sur la même période de 2010. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 3.50 EUR | ||||||||
Date du cours | 31/10/2016 | ||||||||
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