(AOF) - Malmenés ces derniers jours, les marchés mondiaux ont repris confiance en début de journée à la faveur de la vigueur de l'activité manufacturière chinoise publiée aujourd'hui. Mais ce répit a été de courte durée : les modestes gains affichés en début d'après-midi ont été effacés avec la parution de chiffres décevants pour l'indice ISM manufacturier des Etats-Unis. Vers 16h30, le CAC 40 recule de 0,27% à 3 705,05 points, soit une perte hebdomadaire de 1,82%. Outre-Atlantique, le Dow Jones, soutenu par les valeurs pétrolières, progresse de 0,14% à 10 803,42 points, mais affiche un recul de 0,26% sur la semaine. Le ralentissement de la croissance de l'activité du secteur manufacturier américain inquiète les investisseurs, qui surveillent attentivement chaque signe de reprise de l'économie des Etats-Unis. L'indice ISM a ainsi reculé à 54,4 au mois de septembre contre 56,3 en août. Les analystes attendaient une baisse légèrement plus modérée, à 54,5. Plus tôt cette semaine, c'est sur l'Irlande que se sont focalisées les craintes des opérateurs. La troisième banque du pays, Anglo Irish Bank, a publié la semaine dernière une perte de 8,2 milliards d'euros au titre du premier semestre. La situation nécessite un plan de sauvetage dont le coût pourrait culminer, dans le pire des cas, à 34 milliards d'euros et faire s'envoler le déficit irlandais à 32% du PIB. Ce climat, qui remet en question la solidité du système bancaire européen, a pesé sur le secteur. Depuis le début de la semaine, BNP Paribas et Société Générale ont chuté respectivement de 8,10% et de 8,35%. Mais la plus forte baisse de la semaine a frappé Michelin, qui a plongé de 17,45% après l'annonce d'une augmentation de capital de 1,2 milliard d'euros. Cette opération, qui vise à financer les investissement du groupe dans les 5 ans à venir, a été largement sanctionnée par le marché et par les bureaux d'analyse. FTB/MAF/500
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