(AOF) - Teleperformance annonce la nomination d'Olivier Rigaudy en qualité de directeur général finance et membre du directoire. Olivier Rigaudy, qui avait rejoint le groupe en février dernier au poste de directeur financier, succède ainsi à Michel Peschard, démissionnaire suite à son départ en retraite en fin d'année 2010. Agé de 51 ans, Olivier Rigaudy était auparavant, de 2004 à 2009, secrétaire général du groupe Conforama (PPR) après avoir été directeur financier du groupe Castorama (Kingfisher) de 1999 à 2003. Diplômé de l'IEP Paris, titulaire d'une maîtrise en droit des affaires, il a débuté sa carrière dans l'audit chez KPMG. Il intègre ensuite la direction financière du groupe Pechiney, avant de rejoindre en 1992 le Club Méditerranée comme directeur des financements et de la communication financière.
Les points forts de la valeur
- Teleperformance a ravi la place de numéro un mondial à l'américain Convergys. - La stratégie de Teleperformance vise à s'implanter sur les marchés à fort potentiel de croissance et se renforcer sur les solutions offshore à destination de la clientèle américaine ou européenne, avec des postes de téléopérateurs positionnés dans des pays à coût salarial moins élevé. - Pour maintenir ou améliorer sa rentabilité, Teleperformance axe son développement sur des métiers à forte valeur ajoutée comme l'assistance technique et le recouvrement de créances. - Sa clientèle est diversifiée, ce qui lui confère une moindre dépendance à l'égard de ses clients. - Teleperformance jouit d'une excellente couverture géographique. - Teleperformance a les moyens financiers d'être un acteur dans la consolidation du secteur des centres, marché qui reste très atomisé.
Les points faibles de la valeur
- Teleperformance est confronté à une restructuration difficile de son activité en France (moins de 15% du CA mais à l'origine des pertes en 2009). Ce dossier occulte les bons fondamentaux de la société. La nouvelle direction arrivée en avril 2010 en fait sa priorité. Elle a annoncé début juillet un second plan plus important que prévu. - Le marché doute que l'objectif annuel de rentabilité (8,5%) soit atteint. La marge opérationnelle est ressortie à 6,7% sur les six premiers mois de l'année. - La société réalise 24% de ses facturations grâce aux appels sortants. Or ceux-ci constituent un investissement souvent revu en baisse en cas de conjoncture difficile. - En tant que sous-traitant de la gestion des relations clients des entreprises, les menaces de pression sur les prix sont réelles en période de ralentissement économique. Teleperformance subit également l'attentisme des entreprises en matière de décision stratégique, comme pour l'externalisation de leur relation client. - Une réglementation plus contraignante aux États-Unis pourrait voir le jour : un projet de loi proposé par un sénateur américain démocrate, mais non encore soumis au vote du Sénat, vise à limiter la délocalisation des call centers à travers notamment une taxe de 25 cents pour tous les appels redirigés vers des centres offshore et à obliger l'opérateur à indiquer au client sa localisation. - Le groupe doit faire face à la concurrence des sociétés de pays émergents.
Comment suivre la valeur
- La performance de la valeur reste largement conditionnée au succès de la restructuration en France et à une meilleure visibilité sur le cadre réglementaire aux Etats-Unis mais également en Europe visant à limiter la délocalisation des centres d'appel. - Pour les groupes de centres d'appels, dont la principale charge est la masse salariale, les délocalisations dans des pays où les coûts salariaux sont plus faibles constituent un levier d'amélioration de la rentabilité. - Compte tenu de sa forte exposition au marché américain (près de 40% du chiffre d'affaires), le groupe est sensible aux variations du dollar. - Teleperformance fait figure de prédateur dans le secteur encore atomisé des centres d'appels.
Communication - Publicité
Selon le baromètre SRI-Capgemini Consulting, le chiffre d'affaires du secteur a été multiplié par trois au premier semestre 2010 en France. Les prévisions sont optimistes pour l'avenir alors que ce segment a mis du temps à démarrer. Aux Etats-Unis, l'Interactive Advertising Bureau (IAB) prévoit que, tous types confondus, elle pourrait représenter 15% des investissements publicitaires en ligne cette année. Or elle ne pesait que 3% du marché il y a seulement deux ans. Selon eMarketer, le marché pourrait représenter, à lui seul, 4 milliards de dollars en 2011 au niveau mondial. En France, le marché, beaucoup plus limité se situerait plutôt aux environs de 30 ou 40 millions d'euros pour l'année 2010. Le format qui tend à s'imposer est le pre-roll. Ce sont des spots similaires à ceux diffusés en télévision, mais plus courts (de 15 à 20 secondes en moyenne). Ils interviennent juste avant le démarrage d'une vidéo. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 86.42 EUR | ||||||||
Date du cours | 17/04/2024 | ||||||||
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