(AOF / Funds) - "L'échéance électorale américaine est passée, l'intervention de la banque centrale américaine pour soutenir la croissance est confirmée. Ceci devrait permettre aux marchés de se concentrer sur les bons résultats des entreprises. Si la visibilité continue à s'améliorer, elle pourrait amorcer un transfert de capitaux des investisseurs institutionnels vers les actions. Les nouvelles en provenance de l'économie ont écarté un peu plus le risque de retour en récession", juge Cholet-Dupont dans sa stratégie d'investissement mensuelle. "Le nouvel assouplissement monétaire de la banque centrale américaine, dernier recours pour stimuler la croissance et éviter la déflation réussira-t-il ?" s'interroge Cholet-Dupont. "Nul ne le sait mais cela devait être tenté. Les marchés ne se préoccuperont des éventuelles conséquences négatives qu'en cas d'échec, ce qui leur laisse plusieurs mois. En dehors des Etats-Unis et de l'Europe, la situation économique est plutôt satisfaisante. Le découplage de la croissance des pays émergents semble se mettre en place et pourrait s'accélérer pour peu que l'activité domestique et la consommation deviennent une priorité, en Chine par exemple." "La nécessité de rééquilibrer les échanges et d'éviter une guerre des changes sera longuement discutée lors du prochain G20 à Séoul. Avec le développement de la gouvernance européenne, il s'agit bien des deux enjeux majeurs des prochaines années. Aux Etats-Unis, les prochains mois seront consacrés à observer les évolutions du marché du travail et du secteur immobilier. Dernière bonne nouvelle : 150.000 emplois ont été créés en octobre, dans les services essentiellement." "Les marchés sauront être patients et ne s'alarmeront pas avant plusieurs mois, si cela devait être le cas. D'ici là, la création monétaire poursuivra son oeuvre : faire baisser l'attractivité des produits obligataires et alimenter la hausse des matières premières et des actions, dans les pays émergents bien sûr, mais aussi dans les pays développés. Les valorisations ne sont pas encore excessives et laissent de la marge d'appréciation. La baisse du dollar, si elle se prolonge, peut nourrir aussi la hausse de l'or qui n'a pas retrouvé son niveau historique atteint en 1980 à 2.000 dollars d'aujourd'hui." "L'apaisement qui règne sur les marchés a permis à de nombreuses classes d'actifs de se reprendre : emprunts des Etats en difficulté, obligations d'entreprises, actions. En contrepartie, les emprunts des Etats les mieux notés ont été moins performants lors des deux derniers mois. Les thèmes porteurs nous semblent toujours d'actualité : obligations d'entreprise et des pays émergents, actions des pays émergents et des entreprises des pays développés bénéficiant de leur activité internationale." "Mais ils ont été couronnés de succès depuis plusieurs mois. Une pause pourrait être salutaire. Par ailleurs, les secteurs et les actions en retard peuvent se redresser. Ceci semble se mettre en place avec la hausse récente du secteur pétrolier du secteur construction ou des services publics, par exemple. Nous n'avons pas modifié notre allocation stratégique et nos préférences parmi les classes d'actifs. Pour un investisseur européen, rappelons que la performance des actions américaines est actuellement obérée par la faiblesse du dollar, à moins de se couvrir du risque de change." "Nous conservons une légère sur pondération en actions. Les objectifs de fin d'année sont globalement inchangés (avec des petites révisions en hausse pour le S&P500 et en baisse pour le Nikkei). Nous pourrions les rehausser en novembre en fonction de l'actualité et d'une nouvelle amélioration des perspectives économiques. Après la hausse des deux derniers mois, des allégements tactiques sont possibles, après publication des résultats, sur les titres ayant le plus progressé." "Une petite consolidation des marchés permettrait de se repositionner ou de se renforcer sur les actions, notamment sur les valeurs en forte hausse sur l'année qui auraient rebaissé. On peut aussi s'intéresser aux secteurs retardataires depuis le premier janvier qui peuvent faire l'objet d'un rattrapage si les marchés continuent à monter." "Parmi nos recommandations sectorielles à court terme, nous relevons donc les notes des secteurs pétrole/gaz (+), services publics (+) et constructions/matériaux (+) dont nous relevons aussi la note à moyen terme (=). Nous relevons la note à moyen terme (+) de l'immobilier, pour son aspect défensif et protecteur face à l'inflation. Il offre une alternative aux produits obligataires. Nous restons neutres à court terme sur des secteurs défensifs qui ont commencé à sous performer (alimentation, santé, distribution)." AUT/ALO
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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