(AOF / Funds) - "A l'approche de la fin d'année, nous revenons sur la performance des différentes classes d'actifs depuis le début de l'année avant de donner notre sentiment le mois de décembre. Le calcul de performance des principales classes d'actifs montre que le marché du high yield a été le grand gagnant depuis le début de l'année 2010 avec une performance de 14%, en dépit de la récente correction liée à la crise irlandaise", note Nordine Naam de Natixis. "Suivent ensuite, les obligations indexées sur l'inflation avec une performance de 3,0% après avoir corrigé significativement depuis quelques semaines toujours en réaction au regain de risques sur les pays périphériques européens. La performance des obligations souveraines (indice EuroMTS) est finalement nulle depuis le début de l'année face aux incertitudes sur les dettes souveraines. Enfin, les actions, dont la performance était repassée en territoire positif il y a peu, enregistrent finalement une performance négative après la correction de ces dernières semaines." "(...) le window dressing devrait plutôt inciter à la prudence. De plus, les incertitudes persisteront sur les périphériques européens et notamment sur le flou entourant l'après 2013, les détails donnés jusqu'à présent ne permettant pas de dissiper les craintes des marchés. De notre côté, nous restons prudents face au risque croissant que le Portugal fasse appel au fonds de stabilisation européen compte tenu des niveaux de taux longs pénalisant pour la croissance et la résorption de leurs déficits publics. De même, les incertitudes demeurent sur l'Irlande compte tenu des élections anticipées de janvier. Enfin, il y a un risque important que la signature des dettes irlandaise et portugaise soit revue significativement à la baisse en décembre, ce qui pourrait entretenir la volatilité." "Dans ce contexte nous sommes prudents sur le high yield euro qui pourrait encore souffrir un peu même si sur le long terme, nous sommes plutôt positifs sur cette classe d'actifs compte tenu de la diminution des taux de défaut, la relative bonne santé du secteur corporate et le fait que le niveau des spreads reste d'un point de vue historique toujours élevé. Une amélioration du high yield ne sera toutefois probable que lorsque les autorités européennes annonceront de nouveaux détails sur l'après 2013 et stopperont la contagion aux autres pays périphériques comme le Portugal (achat plus important par la BCE de la dette périphérique)." "En revanche, nous conservons un biais haussier sur les actions compte tenu d'un environnement économique caractérisé par des enquêtes d'activité toujours bien orientées aux Etats-Unis et en zone euro (Indice ISM aux Etats-Unis, PMI en zone euro), une croissance dynamique dans les pays émergents, une liquidité abondante, la recherche de rendements de la part des investisseurs et une valorisation attractive relativement aux autres classes d'actifs. L'histoire ne se reproduit pas toujours mais force est de constater que la situation des actions en 2010 ressemble à celle de 2004. Après le rebond des actions en 2003, on avait connu une période stabilisation en 2004 avant de repartir à la hausse en 2005. Est-ce que l'année 2011 va ressembler à 2005 ?" "Rien n'est certain, mais l'environnement international décrit plus haut (croissance forte dans les pays émergents, liquidité et valorisation attractive) sont des facteurs favorables aux actions. Et dans ce contexte, les actions européennes nous semblent plus attractives que les actions américaines." AUT/ALO
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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