(AOF) - Nike a réalisé au deuxième trimestre de son exercice fiscal clos fin novembre un bénéfice net en hausse de 22% à 457 millions de dollars, ou 94 cents par action. Les analystes attendaient 88 cents, selon Thomson Reuters. Le leader mondial des équipements sportifs a déçu les investisseurs en annonçant un "backlog" (précommandes qui concernent la période décembre 2010) en hausse de 11% après une progression de 13% au trimestre précédent, la plus forte depuis 10 ans. Wall Street attendait une augmentation de 12-13%. Par ailleurs, la marge brute est ressortie à 45,3% contre 44,5% l'an passé. Le chiffre d'affaires a progressé de 10% à 4,84 milliards de dollars contre un consensus de 4,81 milliards. La rentabilité opérationnelle du groupe ressort à 12,6%, en partie tirée par la hausse du taux de marge brute. Pour les prochains trimestres, la direction s'attend à une légère baisse de ses marges compte tenu des pressions sur les coûts de production (coton, hausse des salaires et frais de transport). Pour compenser ces pressions, le groupe prévoit des augmentations de prix "chirurgicales". Selon Aurel, ces chiffres confirment à nouveau l'amélioration du marché mondial des articles de sports, en particulier en Amérique du Nord et le dynamisme des pays émergents.
Biens de consommation
En Chine, puis au Bangladesh et au Cambodge, les ouvriers se sont révoltés contre le niveau de leur salaire, qu'ils jugent trop bas. Mi-septembre, au Cambodge, les grèves ont fait suite à la décision du gouvernement et des industriels de légèrement augmenter le salaire minimum pour les ouvriers de l'industrie du vêtement et de la chaussure de 50 à 61 dollars par mois. Or les syndicats réclamaient 93 dollars mensuels. La crise a sensiblement affecté le Cambodge, car ses exportations de textile vers les Etats-Unis et l'Union européenne, ses principaux clients, ont chuté de 23% en 2009. Plus de 90 usines ont fermé leurs portes, quelque 60.000 ouvriers (sur un total de 345.000) se trouvant ainsi au chômage. Craignant la concurrence des pays voisins (Vietnam, Indonésie, Bangladesh), les industriels n'ont toujours pas rétabli le paiement des heures supplémentaires. Selon certains économistes, ce dernier est pourtant essentiel à la survie des ouvriers.
Distribution spécialisée
Selon l'Institut Français de la mode (IFM), les ventes d'habillement sur Internet ne cessent de se développer. A fin juin, elles ont bondi de 30% sur un an. Elles représentent désormais 8,6% du marché français de l'habillement. De plus en plus d'acteurs développent leur site de ventes : le dernier en date est l'enseigne Zara. Néanmoins, la mode féminine étant vendue sur Internet à un prix qui est 11% inférieur en moyenne au reste du marché, se pose le problème de la viabilité des points de vente classiques. L'essor de la commande par Internet représente un changement important pour les acteurs de la vente par correspondance (VPC). Selon le président de Redcats, entre 70% et 80% du chiffre d'affaires du groupe est désormais réalisé en ligne. La possibilité de faire du shopping depuis un téléphone mobile devrait encore accélérer cette mutation. Ainsi environ 600.000 applications I-Phone pour le site Vente-Privée.com auraient été téléchargées depuis son lancement en juin. Grâce à Internet, certains experts estiment que, d'ici à 5 ans, la vente à distance devrait peser au moins 15% à 20% des ventes d'habillement en France. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 93.10 USD | ||||||||
Date du cours | 15/04/2024 | ||||||||
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