Le ralentissement économique de la zone euro a été plus sévère qu'initialement prévu. Le PIB n'a crû que de 0,3 %, alors que les premiers calculs avaient établi une croissance de 0,4 %. Cette révision à la baisse, certes décevante, ne traumatise pas Chris Williamson, économiste en chef chez Markit. Ce dernier estime que les dernières enquêtes indiquent une reprise de la croissance à 0,5 % au cours des trois derniers mois de 2010.
Cependant, Chris Williamson voit d'un mauvais œil les écarts de croissance considérables qui persistent entre les pays membres. Il note par exemple que l'Allemagne a affiché une croissance de 0,7 %, soit plus de deux fois supérieure à celle de la zone, au cours du troisième trimestre, alors qu'a l'opposé, la Grèce a vu son activité se contracter. Dans ce contexte, l'économiste anticipe en 2011 une croissance toujours molle, freinée par les pays périphériques. Chris Williamson fait le même constat pour l'emploi. Même si les entreprises allemandes devraient continuer à augmenter leurs effectifs, les suppressions de postes induites par les mesures d'austérité dans les pays en difficulté devraient maintenir le taux de chômage de la zone à un niveau élevé.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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