(AOF / Funds) - "Les grandes capitalisations américaines sont fortement décotées et le S&P 500 pourrait gagner jusqu'à 15% en 2011", selon Bill Miller, président et CIO de Legg Mason Capital Management, filiale de Legg Mason. "Les valeurs financières seront l'un des principaux moteurs de l'amélioration de la croissance des bénéfices au cours des douze prochains mois et pourraient représenter plus de 25% de la hausse des profits enregistrée par les sociétés du S&P 500." "En 2010, les résultats des entreprises, qui ont régulièrement dépassé les attentes, ont profité à la fois des réductions de coûts et de la hausse des chiffres d'affaires. L'évolution des indices boursiers est étroitement corrélée à celle des résultats. Or dans ce domaine, les prévisions du consensus demeurent encourageantes pour les deux prochaines années." Et Bill Miller de citer Warren Buffett, qui aurait déclaré en octobre dernier : "Il ne fait aucun doute que les actions sont meilleur marché que les obligations. Franchement, à moins de ne pouvoir investir en actions, il n'y a actuellement aucune raison de détenir des obligations". "La croissance est là, la liquidité est abondante, l'inflation est maîtrisée, les résultats des entreprises augmentent et sont en passe d'atteindre des niveaux inédits, le PIB nominal n'a jamais été aussi élevé et, d'ici un trimestre ou deux, le PIB réel aura lui aussi retrouvé son meilleur niveau, les marges bénéficiaires sont au plus haut, les bilans des entreprises sont extrêmement solides et malgré tout, les actions se morfondent. Les cours sont inférieurs aux niveaux observés fin août 2008, une période qui n'était pourtant pas euphorique", explique Bill Miller. "Le fait est que le marché réagit davantage à l'évolution du comportement des investisseurs qu'aux facteurs économiques ou politiques. L'histoire nous montre que les investisseurs tendent à privilégier les placements qui ont enregistré les meilleures performances au cours des trois à cinq années précédentes. Aujourd'hui, ce sont les obligations qui sont plébiscitées, les actions américaines ayant enregistré ces dix dernières années l'une des plus mauvaises performances de toutes les classes d'actifs. Paradoxalement, la plupart des investisseurs attendent que les cours remontent pour investir. Nous sommes convaincus que le moment est venu de s'intéresser aux valorisations et aux cours des actions américaines." Bill Miller estime que "les valeurs financières sont excessivement décotées, une situation qui résulte en partie des incertitudes engendrées par l'évolution récente de la réglementation". Selon lui, "le secteur financier est l'un des plus attractifs en termes de ratio cours/actif net et de capacité bénéficiaire normalisée. Atout supplémentaire, les grands groupes financiers devraient recommencer à verser des dividendes début 2011". "Si l'on en croit les prévisions de croissance bénéficiaire du consensus pour le secteur financier, quatre établissements - JP Morgan, Wells Fargo, Citigroup et Bank of America - représentent à eux seuls plus de la moitié de l'amélioration prévue en 2011 par rapport à 2010. Il est surprenant de constater que de nombreux gérants continuent de sous-pondérer les valeurs financières alors qu'ils conviennent qu'elles sont sous-évaluées", note Bill Miller. Bill Miller surpondère également la santé et la technologie, dont il juge les valorisations excessivement basses. A l'inverse, il sous-pondère les matériaux, l'énergie et les biens de consommation de base. AUT/ALO
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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