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L'attrait des actions pourrait n'être que temporaire

10/01/2011 - 20:06 - Sicavonline



Selon Ad van Tiggelen, Stratégiste Senior chez ING IM, la surperformance des actions par rapport aux obligations pourrait se limiter au premier semestre 2011. Il considère qu'une éventuelle interruption des politiques monétaires accommodantes au-delà de cette période pourrait remettre en cause l'avantage relatif des actions.

L'environnement économique actuel, comme en 2011, est plus favorable aux actions qu'aux obligations, selon Ad van Tiggelen, Stratégiste Senior chez ING Investment Management. Ce dernier constate que l'activité économique et les bénéfices des entreprises dans les pays développés dépassent les attentes. En outre, les marchés actions bénéficient des politiques monétaires accommodantes, notamment de celle menée par la FED, qui devrait être maintenue jusqu'en juillet au moins. Toutefois, cette situation pourrait ne pas perdurer, d'après Ad van Tiggelen. Le stratégiste relève le risque de non reconduction de l'assouplissement quantitatif de la FED et de remontée des taux directeurs dans les pays développés, notamment en Europe, au deuxième semestre. Or, un tel scénario réduirait l'attrait des actions.

Un climat favorable aux actions... pour le moment

« En ce début d'année 2011, les vues consensuelles des investisseurs ressemblent remarquablement à celles du début de 2010 : les actions ont la cote et les obligations d'État procureront au mieux un maigre rendement », remarque le stratégiste de ING IM. « L'année passée, le consensus a eu raison, même si la plupart des investisseurs ont dû attendre le dernier trimestre pour voir leurs attentes se réaliser. Investir à contre-courant n'a pas payé en 2010. La situation sera-t-elle différente en 2011? » « Pour l'instant, le baromètre semble au beau fixe pour les investissements. La croissance économique et les bénéfices des entreprises surprennent à la hausse dans les pays développés. L'inflation ne pose problème que dans quelques économies émergentes affichant une croissance élevée et les autorités locales semblent maîtriser la situation. Les mesures prises pour ralentir la croissance pourraient certes réduire temporairement l'attrait de certains marchés émergents pour les investisseurs en actions, mais ceci pourrait être compensé par un intérêt accru pour certains marchés développés. Aux États-Unis, la presse à billets fonctionnera en effet encore au moins jusqu'en juillet, tandis qu'en Europe, la reprise de l'économie allemande prépondérante surprend même les plus optimistes. Les attentes positives du consensus pour les marchés d'actions sont dès lors compréhensibles. » « Les investisseurs contrariants souligneront toutefois qu'en cette troisième année de reprise, le risque de déception bénéficiaire augmente », poursuit Ad van Tiggelen. « Ils évoqueront aussi les risques liés à la lutte contre l'inflation dans les marchés émergents, l'absence de reprise au niveau de l'emploi et de l'immobilier aux États-Unis et, bien sûr, la crise des dettes souveraines au sein de la zone euro. Selon nous, il y a certes de bonnes raisons de prévoir une volatilité élevée, mais ces raisons ne justifient pas des perspectives négatives pour les actions! »

La zone euro restera intacte

« Le problème de l'inflation est en effet maîtrisé dans les marchés émergents, tandis que la reprise non génératrice d'emploi aux États-Unis contribue à maintenir la politique accommodante », souligne le Stratégiste Senior de chez ING Investment Management. « Le principal risque demeure la crise de la zone euro. Nous sommes tout à fait convaincus que la zone euro restera intacte sous sa forme actuelle. Il n'y a tout simplement pas d'autre possibilité compte tenu des énormes interdépendances financières. En 2011, les responsables politiques de la zone euro devraient tout faire pour décourager toute nouvelle attaque spéculative. » Ad van Tiggelen ajoute que « toute solution à la crise de la zone euro nécessitera de nouveaux transferts de moyens du nord vers le sud. Ceci pourrait être réalisé en renforçant considérablement le Fonds européen de stabilité financière, le dotant de plus de 1000 milliards d'euros, même si une telle décision pourrait faire croire qu'il reste d'autres cadavres dans le placard. Une autre possibilité est l'émission massive d'euro-obligations qui réduirait le coût d'emprunt pour les États du sud, mais l'augmenterait quelque peu pour les États du nord. Ces deux options sont des réponses viables à la crise de la zone euro, mais il faudra du temps pour s'accorder sur la formule et pour la mettre en œuvre. Entre-temps, la BCE devra continuer à gagner du temps. A cet égard, une nouvelle extension des octrois de liquidités sans limites au système bancaire par la BCE et de nouveaux achats d'obligations seront probablement envisagés. »

Changement de tendance au deuxième semestre ?

« Actuellement, nous ne pensons pas qu'il soit judicieux pour les investisseurs de se positionner à contre-courant et de vendre des actions pour acheter des obligations d'État. Ceci pourrait cependant changer plus tard dans l'année. Au fil des mois, le risque de déception bénéficiaire augmentera, tandis que les stimulants des autorités sont susceptibles de diminuer. Il n'est pas certain que l'assouplissement quantitatif américain (création de liquidités) se poursuivra au-delà de juillet. On peut également se demander si les banques centrales occidentales maintiendront leurs taux à des taux historiquement faibles pendant toute l'année. Nous pensons que la BCE pourrait être la première à relever les taux, peut-être déjà à la fin de l'année. Bref, les actions devraient surtout se distinguer au premier semestre de 2011 », conclut l'expert d'ING IM.

© Synapse. Les contenus (vidéos, articles) produits par Synapse font appel à des journalistes professionnels. Ils ne constituent pas des conseils en investissement ou des recommandations personnalisées. Le diffuseur n'a participé ni à l'élaboration de ce contenu ni à la sélection des valeurs/fonds mentionnés. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement sur les marchés comporte un risque de perte en capital et aucune garantie de gain ne peut être octroyée.



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