Mardi 8 février, Nicolas Sarkozy a participé au lancement du grand débat national sur la dépendance qui s'est déroulé au Conseil économique, social et environnemental (CESE). L'objectif de cette consultation est de déterminer, avant la fin de l'année 2011, les bases de la réforme de la prise en charge de la dépendance.
A l'occasion de ce colloque sur la dépendance, Nicolas Sarkozy a rejeté l'idée de financer ce risque grâce à une augmentation des charges et des taxes pesant sur le travail. Ce qui veut dire que le gouvernement n'envisage pas de créer une nouvelle branche de la Sécurité sociale, financée par de nouvelles charges sociales patronales et salariales. En revanche, il a rappelé que le gouvernement étudiait sérieusement la piste de l'assurance privée pour assurer le financement de la dépendance.
Une solution qui visiblement n'emporte pas l'adhésion des Français. Selon un baromètre Banque Postale Prévoyance/La Tribune, 55 % des Français seraient même défavorables à la mise en place d'une assurance dépendance obligatoire à partir de 50 ans. A l'inverse, 42 % des personnes interrogées par l'institut TNS-Sofres seraient plutôt pour cette solution (56 % chez les 65-75 ans).
Même si nos confrères de la Tribune précisent que le rejet d'une « assurance dépendance universelle » n'est pas massif, sans effet de contrainte seulement 12 % des enquêtés ont souscrit un contrat de prévoyance ou d'assurance, seulement 3 % disent vouloir en souscrire un prochainement et 11 % « probablement ».
Malgré le faible nombre de personnes couvertes contre ce risque majeur, huit Français sur dix se sentent concernés par le sujet de la dépendance et près des deux tiers (62 %) avouent avoir déjà été confrontés à ce problème dans leur entourage. C'est pourquoi, près de trois français sur quatre penchent en faveur d'une prise en charge de ce risque par l'Etat via les impôts et les taxes. 83 % d'entre eux plébiscitent même un développement des aides permettant le maintien ou l'hospitalisation à domicile.
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