(AOF) - Imerys a réalisé en 2010 un résultat net part du groupe multiplié par 6 à 240,8 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant a progressé de 68,4% à 419 millions d'euros tandis que le chiffre d'affaires s'est établi à 3,3467 milliards, en croissance organique de 15%. Le spécialiste des minéraux industriels et matériaux de construction a dégagé une marge opérationnelle de 12,5%, conforme à son objectif, après 9% en 2009. Selon le consensus Thomson Reuters, les analystes attendaient en moyenne un chiffre d'affaires de 3.241 millions d'euros, un résultat opérationnel (Ebit) de 402 millions et un résultat net de 240 millions. Concernant ses perspectives, Imerys devrait poursuivre sa croissance, aidé par ses efforts de développement des dernières années. Cette croissance s'évaluera néanmoins par rapport à une année 2010 qui a bénéficié d'un phénomène notable et non récurrent de restockage, a souligné le groupe. Lequel a en outre les moyens financiers de saisir les opportunités créatrices de valeur qui se présenteront Marquant sa confiance dans les perspectives du groupe, le conseil d'administration propose un dividende en progression de 20 % à 1,20 euro par action. La mise en paiement interviendrait à compter du 11 mai 2011 pour un montant total d'environ 90,6 millions d'euros, représentant 37,7 % du résultat courant net, part du groupe. Pour Gérard Buffière : "En 2010, les marchés d'Imerys ont crû fortement. Une partie de cette croissance est le résultat du restockage de nos clients, tout particulièrement dans les activités s'adressant aux marchés de l'équipement industriel. Nos indicateurs opérationnels reflètent ce rebond : résultat opérationnel courant et marge retrouvent leur niveau de 2008. Nous avons repris notre politique de croissance externe comme l'a montré l'acquisition de la société brésilienne Par[-96] Pigmentos S.A. en juillet dernier. La santé financière du groupe lui permettra de profiter des opportunités qui se présenteront".
Construction - Matériaux
Les perspectives ne sont pas bonnes pour le secteur. Alors que Lafarge a réduit ses estimations de ventes de ciment pour 2010 en raison d'une conjoncture maussade, Holcim ne fait pas de prévisions pour l'évolution de ses marchés européen et nord-américain et constate un certain degré d'incertitude dans ces régions ainsi qu'une instabilité en Amérique latine. Seule l'Afrique et l'Asie Pacifique montreraient des tendances positives. Le mexicain Cemex est le seul à estimer que le climat économique s'est stabilisé. Dans un contexte morose, les agences de notation soulignent la faiblesse des fondamentaux de certains acteurs. C'est le cas de Lafarge. Sa notation risque d'être dégradée en junk bond. Il doit donc impérativement réduire sa dette nette, qui atteignait 15,16 milliards d'euros à la fin du premier semestre, pour ne pas voir s'accroître le coût de son financement. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 29.62 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/04/2024 | ||||||||
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