USA : forte hausse des ventes au détail en février

En dépit d'une meilleure appréciation de la conjoncture économique américaine, la FED n'a pas modifié sa politique monétaire lors de sa réunion de mars, note BNP Paribas. Ses taux directeurs restent compris entre 0 et 0,25 % et le programme d'achat de 600 milliards de dollars de bons du Trésor n'a pas été remis en cause, car le taux de chômage outre-Atlantique demeure supérieur à son objectif. En outre, si la Réserve Fédérale des Etats-Unis a davantage insisté sur le renchérissement des matières premières et notamment du pétrole, elle a estimé que cette tendance haussière était temporaire.

La Bourse de Paris a encore été malmenée. La recrudescence des tensions sur les dettes souveraines en zone euro a redonné du fil à retordre aux investisseurs déjà inquiétés par la poursuite des hostilités en Lybie, la persistance de l'inflation en Chine et des chiffres américains décevants. Plombé en fin de semaine par le violent séisme qui a frappé le Japon, le CAC 40 a reculé de 2,28 % pour repasser sous la barre des 4.000 points, à 3928,2 points.

L'indice de confiance des ménages américains, établi par l'Université du Michigan, a cédé 9,3 points en mars pour ressortir à 68,2 points, alors que les économistes anticipaient en moyenne 76,4 points.

Les nouvelles demandes d'allocations chômage aux Etats-Unis au cours de la semaine achevée le 5 mars ont progressé de 26.000 pour ressortir à 397.000. Le consensus des économistes tablait sur une hausse moins prononcée, à 378.000.