(AOF) - Rubis a réalisé en 2010 un exercice record. L'opérateur indépendant dans l'aval pétrolier a enregistré l'an dernier une croissance globale en volume de 17% (+ 10% à périmètre identique). Le résultat net part du groupe est en croissance de 19% à 56 millions d'euros pour un résultat brut d'exploitation en augmentation de 14 % à 127 millions et un résultat opérationnel courant en progression de 12 % à 87 millions. La progression du cash-flow de 13 %, à 98 millions "témoigne de la qualité des résultats", a souligné Rubis. Le groupe dit avoir évolué dans un environnement contrasté : forte augmentation des prix d'approvisionnement entraînant un tassement des marges au quatrième trimestre, compensé par des hausses de volumes en distribution, facteurs conjoncturels favorables en stockage et effets périmètre positifs (Frangaz et Corse). Rubis aborde avec confiance l'année 2011, un exercice qui sera marqué par l'intégration du nouveau périmètre et devant procurer à Rubis de nouvelles opportunités d'acquisitions pour lesquelles des moyens financiers ont d'ores et déjà été sécurisés. Ces bons résultats et la confiance en l'avenir permettent de proposer à la prochaine assemblée du 9 juin 2011, un dividende unitaire de 3,05 euros, en hausse de 7 %. L'exercice 2010 dans son ensemble aura été très actif, avec en particulier la croissance externe en distribution : renforcement des positions de marché en Suisse et en Espagne en GPL, pénétration en Afrique australe par acquisition de positions de leader (GPL), et déploiement en zone Caraïbes par rachat des positions de Chevron dans 12 pays (GPL et réseaux de carburants).
Services aux collectivités
Le deuxième acteur mondial dans le domaine de l'électricité est né. Deux ans après la fusion entre Gaz de France et Suez, GDF Suez vient de reprendre le britannique International Power. Il est ainsi propulsé du neuvième au deuxième rang des producteurs mondiaux d'électricité, derrière EDF. Il devient également le leader mondial des groupes de services aux collectivités (utilities) en tenant compte de la production de gaz. Toutefois, cette opération va accroître la dette de GDF Suez, qui va passer de 33,5 à 42,4 milliards d'euros. Le groupe français compte donc lancer des cessions de 4 à 5 milliards d'euros. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 102.55 EUR | ||||||||
Date du cours | 28/07/2017 | ||||||||
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