(AOF / Funds) - "Les chiffres aux USA montrent clairement une reprise qui s'accélère : l'amélioration constante des bénéfices, l'accroissement des dépenses d'investissement et une trésorerie solide des entreprises en sont des exemples tangibles. L'emploi est aussi en hausse de même que la consommation des ménages. Par ailleurs, il y a une plus grande clarté en matière de réglementation aussi bien au niveau de la fiscalité que de la finance ainsi que celle concernant le système de santé aux USA", commente John Eisinger, gérant actions américaines du fond Janus All Cap Growth. "Tous ces facteurs semblent indiquer une reprise durable du marché américain ce qui sous entend de nombreuses opportunités d'investissement intéressantes dans tous les secteurs d'activité et dans toutes les tailles de capitalisation boursière." "L'institut Empirical Research a en effet observé que les consommateurs et les sociétés génèrent des flux de trésorerie à un taux égal à 10% du produit intérieur brut (PIB), lequel est deux fois plus élevé que la norme historique. Ceci entraîne un accroissement du niveau des dépenses aussi bien des entreprises que des ménages générant ainsi de l'emploi. Tout ceci suggère que l'économie américaine connaît à nouveau la croissance." "Sur le marché boursier, les valorisations actuelles du S&P 500 ne sont pas particulièrement élevées par rapport à des niveaux historiques long terme établis à l'aide de mesures telles que le rapport cours/bénéfice (P/E) du S&P 500 et l'écart de rendement entre les actions du S&P 500 et les obligations notées Baa." "Il est manifeste que les actions demeurent un investissement attractif comparées au rendement des obligations. En outre, les niveaux de trésorerie sont à leur point le plus élevé depuis plus de quarante ans et s'élèvent à 1 milliard de dollars. Ils indiquent donc des possibilités de fusions et acquisitions créatrices de valeur, d'accroissement des rachats et d'augmentation des dividendes." "Puisque le fond que je gère, le Janus All Cap Growth, contient des valeurs de sociétés de toute taille, nous analysons les actions à tous les niveaux de capitalisation boursière. En 2010, on peut affirmer que le rendement des actions de petite capitalisation américaines représentait le double de celui des grandes capitalisations, mais au terme de deux années de surperformance, l'avantage de valorisation a diminué. Maintenant, rien qu'à partir des valorisations, nous voyons des opportunités dans l'ensemble des sociétés de petite, moyenne ou grande capitalisation." "Au cours des deux dernières années, lors de nos échanges avec les entreprises nous avons partagé notre vision selon laquelle le cycle économique aux États-Unis suivrait le même modèle que pratiquement toutes les périodes de redressement post-récession : amélioration de la confiance des chefs d'entreprise, croissance des bénéfices, accroissement des dépenses d'investissement et reprise de l'emploi." "Jusqu'à présent, nos prévisions se sont avérées justes même si parfois il y a eu un léger décalage dans le temps. Nos anticipations quant à la reprise des bénéfices se sont révélées exactes car les sociétés ont réduit rapidement leurs coûts générant des bénéfices record et libérant des flux de trésorerie même sur des bases de chiffres d'affaires inférieurs à la moyenne.. Les bénéfices du S&P 500 pour 2010 ont connu une hausse de 47%, pour atteindre 84.00 dollars, ce qui s'est avéré un élément clé et qui a soutenu des performances globales sur les marchés." "Nous avions, il est vrai, surestimé la confiance des chefs d'entreprise. En effet, à cause de l'incertitude des conditions politiques et réglementaires, son retour s'est fait de façon plus lente et progressive. Néanmoins, la clarté grandissante sur tous les aspects règlementaires stabilise cette confiance." "On constate en effet une hausse d'environ 23% des dépenses d'investissement des entreprises en 2010. Il reste encore beaucoup de chemin à faire dans ce domaine : les flux de trésorerie disponibles venant du secteur privé se situent à environ 10% du PIB, chiffre à un niveau historiquement très élevé. Nous assistons également à une reprise de l'emploi avec un taux de chômage en baisse et une estimation de 2 millions de nouveaux emplois créés en 2011. Il s'agit d'une composante de grande importance pour une reprise auto-alimentée." "Les flux d'investissement contribuent aussi à soutenir les cours des actions. Au cours des deux dernières années, les investisseurs ont retiré près d'un milliard de dollars du marché des actions pour les placer dans des fonds obligataires. La tendance commence à s'inverser avec, de novembre 2010 à janvier 2011, des sorties du marché obligataire de 92 milliards de dollars en données annualisées et des investissements en actions s'élevant, en données annualisées, à 72 milliards de dollars." "En outre, les investisseurs ont aussi commencé à retirer des fonds des marchés émergents et à les transférer dans les marchés développés. D'après Morgan Stanley, depuis le début de l'exercice jusqu'à ce jour, les sorties de fonds des marchés émergents ont représenté 6,4 milliards de dollars alors que les fonds des marchés développés ont profité d'entrées de capitaux de 33,6 milliards de dollars. Pour nous c'est une correction tout à fait saine du marché." AUT/ALO
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