Le FMI révise à la baisse ses prévisions de croissance pour les Etats-Unis en 2011

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Les prévisions de croissance mondiale du Fonds Monétaire International (FMI) pour 2011 et 2012 sont restées inchangées à respectivement 4,4 % et 4,5 %. En revanche, le FMI s'est dit moins optimiste sur la croissance du PIB aux Etats-Unis, révisée à 2,8 %, soit 0,2 % de moins que lors de sa dernière estimation de janvier (3 %). L'institution financière internationale considère que la création d'emplois outre-Atlantique, en dépit d'une certaine reprise, reste décevante. Elle note que seulement 1,5 millions d'emplois ont été récupérés sur les 8 millions détruits pendant la crise financière et économique déclenchée par la faillite de Lehman Brother en 2008. De surcroît, l'activité américaine est pénalisée, selon le FMI, par la flambée des cours énergétiques, notamment du pétrole, favorisée par l'instabilité en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. La crise de la dette souveraine dans la zone euro constitue également un risque pour le pays, d'après le FMI, qui considère que les Etats-Unis devraient se reprendre en 2012 avec une croissance de 2,9 %, supérieure aux prévisions de janvier (2,7 %). Le déséquilibre des finances publiques constitue également un problème majeur aux yeux du FMI, qui estime que les Etats-Unis « devraient s'efforcer de réduire le déficit [public]. » La croissance au sein de la zone euro a été revue en légère hausse de 0,1 % en 2011 et 2012, à 1,6 % et 1,8 %. L'activité devrait être largement stimulée par l'Allemagne. La France, quant à elle, devrait connaître une croissance identique à celle de la zone euro. Au Japon, les prévisions de hausse du PIB ont été abaissées de 0,2 % en 2011, à 1,4 % et relevées de 0,3 % en 2012, à 2,1 %. Du coup, le FMI table désormais sur une croissance de 2,4 % en 2011 pour les pays développés (2,5 % en janvier) et de 2,6 % en 2012, nettement inférieure à celle des pays émergents et en développement, attendue à 6,5 %. Le FMI invite d'ailleurs les pays émergents en forte croissance à éviter une surchauffe de leur économie.

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