(AOF) - Les marchés européens ont ouvert en baisse ce mardi avant d'accentuer leurs pertes tout au long de la journée. Ce repli s'explique notamment par la situation au Japon, où les autorités ont relevé la gravité de la catastrophe nucléaire de Fukushima au niveau 7. Il s'agit du niveau le plus élevé, qui avait été atteint en 1986 lors de l'explosion de la centrale de Tchernobyl. La quasi-totalité des valeurs du CAC 40 a terminé la séance dans le rouge, tandis que l'indice phare parisien a reculé de 1,54% à 3 976,60 points. De son côté, l'Eurotop 100 a perdu 1,71% à 2 340,44 points. En Europe, le titre Allied Irish Banks a reculé de 10,40% à 0,221 euro aujourd'hui après la publication des résultats annuels et d'importantes suppressions d'emplois. La banque irlandaise a publié une perte des opérations poursuivies de 10,4 milliards d'euros au titre de son exercice 2010, soit 5 fois plus qu'en 2009. La banque irlandaise, qui souligne que les conditions de marché restent difficiles, a annoncé des réductions de coûts suite à cette perte record. L'établissement, désormais détenu à 93% par le contribuable irlandais, prévoit ainsi de supprimer 2000 emplois en 2011 et 2012. A Paris, Schneider (- 3,50% à 112,90 euros) a connu l'une des plus fortes baisses de l'indice CAC 40 pour la deuxième séance consécutive. Ce repli intervient sur fond de rumeur d'un intérêt du numéro un mondial des équipements électriques basse tension pour le conglomérat industriel diversifié américain Tyco. Selon Bloomberg qui cite trois sources proches du dossier, cette opération serait à l'étude, mais ne serait pas imminente. A la clôture d'hier à Wall Street, Tyco affichait une capitalisation de 23 milliards de dollars. Renault (- 3,16% à 37,74 euros) a poursuivi son repli après avoir confirmé la démission de Patrick Pélata, son directeur général délégué aux opérations. Ayant pris connaissance du rapport d'audit sur la fausse affaire d'espionnage, il a demandé à être relevé de ses fonctions. Cette demande a été acceptée. Il continuera à gérer les affaires opérationnelles courantes jusqu'à son départ de Renault. Il se verra alors proposer d'autres fonctions au sein du groupe constitué par l'Alliance Renault-Nissan.
La France a enregistré un déficit des paiements courants de 5,2 milliards d'euros en février après -4,1 milliards d'euros en janvier, selon des données de la Banque de France. Cette dégradation s'explique principalement par le creusement du déficit de la balance des échanges de biens. Le ZEW, l'indice du sentiment des investisseurs allemands, s'est élevé à 7,6 en avril contre 14,1 en mars. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient un repli moins prononcé à 11. Le déficit commercial des Etats-Unis a atteint 45,76 milliards de dollars au mois de février contre 44,5 milliards attendu par les analystes. En janvier, il s'était élevé à 46,97 milliards. A la clôture, l'euro cote 1,4451 face au billet vert.
Balance courante : En comptabilité nationale, la balance courante résulte de l'épargne du secteur privé moins les investissements du secteur privé + l'excédent budgétaire (recettes fiscales moins dépenses). Les déficits de la balance courante qui reflètent d'importants investissements dans le secteur privé pour un niveau donné d'épargne ont tendance à être acceptés par les marchés. Lorsque ces déficits sont accompagnés de déficits budgétaires importants, ils sont perçus beaucoup plus négativement. Indice ZEW : L'indice ZEW, qui porte le nom du centre allemand pour la recherche sur l'économie européenne, mesure les anticipations des analystes et des investisseurs institutionnels quant à l'évolution de l'économie allemande. C'est un indicateur avancé de la confiance des investisseurs européens. FTB/MAF/5
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