De plus en plus redoutée par les investisseurs, la restructuration des dettes souveraines des pays périphériques de la zone euro, et notamment de la dette grecque, fait son apparition dans le débat politique. Et pour commencer en Allemagne, premier contributeur au budget de l'Union Européenne. La semaine dernière, le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, a évoqué la possibilité de recourir à d'« autres mesures » au cas où les réformes économiques mises en œuvre par la Grèce ne suffiraient pas à rétablir l'équilibre budgétaire. Vendredi 15 avril, le numéro deux du ministère des affaires étrangères allemand, Werner Hover, a été plus direct en déclarant qu'une restructuration volontaire ne « serait pas un désastre » et que l'Allemagne était prête à soutenir un plan de ce type.
Le premier pays concerné, la Grèce, est plus mitigé sur le sujet. Si l'ancien premier ministre grec, Costas Simitis, demande une restructuration de la dette grecque, l'actuel premier ministre Georges Papandreou et le ministre des finances Georges Papaconstantinou y sont formellement opposés. Ils considèrent qu'une telle solution mettrait en difficulté les banques locales, très exposées à la dette souveraine grecque, et compliquerait l'accès de la Grèce aux marchés financiers. Un point de vue partagé par la Banque Centrale Européenne, qui soutient qu'une restructuration de la dette grecque pourrait provoquer une crise au sein d'un système bancaire européen encore fragile.
Quoi qu'il en soit, les marchés financiers ont déjà anticipé une éventuelle restructuration. Du coup, vendredi dernier, l'écart de taux entre les obligations allemandes à 10 ans et les obligations grecques s'est élevé au record de 10 points.
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