Après avoir trouvé le logement de leurs rêves, les futurs acquéreurs font le tour des banques pour décrocher le meilleur taux de crédit immobilier du marché. Cependant, la société de courtage en prêt immobilier, Cafpi, leur rappelle que le taux du crédit est certes un élément essentiel dans le choix d'un crédit immobilier, mais il n'est pas le seul. La qualité et les frais occasionnés par la garantie demandée par l'établissement bancaire doivent également être mesurés. Avant de vous accorder un prêt immobilier et de fixer le montant des intérêts que vous devrez rembourser chaque mois, tout établissement bancaire va vouloir s'assurer de votre capacité à remplir votre engagement. Et parce qu'une banque ne peut pas se contenter de votre parole, elle va alors exiger une garantie dont le prix pourra fortement peser sur le coût global de votre emprunt.
Cafpi affirme que dans ces circonstances « les banques imposent souvent leur volonté en fonction de leur évaluation du risque. » L'emprunteur a pourtant le choix entre trois types de garantie bancaire : le privilège de prêteur de deniers (PPD), l'hypothèque et la caution d'un organisme spécialisé.
En principe, la garantie varie en fonction du type d'achat immobilier, tout comme son coût. Pour l'acquisition d'un bien existant, un privilège de prêteur de deniers peut être conclu. Cette variante de l'hypothèque coûte 964 euros pour un financement de 150 000 euros. En revanche, cette solution n'est pas envisageable pour la construction d'un logement, une hypothèque devra ici être prise sur le bien à venir. L'hypothèque, qui sert à financer les biens non existants (vente en l'état futur d'achèvement par exemple), se monte à 2 376 euros. Dans ces deux cas, le banquier peut saisir le bien en cas d'impayé et le revendre. En pratique, le courtier indique que « les banques privilégient généralement [une troisième solution] la caution d'un organisme spécialisé, plus souple, car plus rapide à mettre en œuvre et ne nécessitant pas d'acte notarié - contrairement aux deux autres solutions. » Pour cause, les sociétés de cautionnement sont souvent internes à l'enseigne prêteuse » ajoute le spécialiste.
Non réglementés, les tarifs d'un acte de cautionnement varient d'un établissement à l'autre : du simple au double. Néanmoins, ils sont moins onéreux qu'une hypothèque ou un PPD, ce qui n'interdit pas à l'emprunteur de négocier ce prix ou tout du moins de privilégier un tarif compétitif. Car la différence de coût n'est, là encore, pas négligeable et un simple comparatif pourra permettre de réduire les mensualités à payer à taux d'intérêt égal.
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