L'investissement socialement responsable (ISR) séduit de plus en plus, selon Novethic

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Encours significatif et croissance vigoureuse de l'ISR

Les résultats de l'enquête réalisée par Novethic, centre de recherche l'ISR et filiale de la Caisse des Dépôts et consignation, sur le marché français de l'Investissement Socialement Responsable (ISR) sont significatifs de la très bonne tenue du marché de l'ISR. Les encours ISR détenus par les investisseurs français s'établissent à 68,3 milliards d'euros à fin 2010, soit une forte croissance annuelle (+35 %), vingt fois supérieure à celle du marché global français (+1,7 % d'après l'AFG).

L'ISR poursuit sa conquête de l'épargne salariale

Le centre de recherche attribue le succès de l'ISR à la « conversion de gros fonds à l'ISR et [au] dynamisme de l'épargne salariale » Ces deux facteurs « expliquent cette croissance pour le moins vigoureuse dans un contexte qui reste globalement difficile pour la gestion d'actifs. » « Pour la deuxième année consécutive, l'épargne salariale ISR a quasi doublé. Avec des encours avoisinant les 10 milliards d'euros, elle représente désormais 18% du total de l'épargne salariale.» précise Novethic. Une vitalité qui n'est pas due au hasard puisque comme l'indique l'étude "la loi qui, depuis le 1er janvier 2010, oblige les entreprises à proposer au moins un fonds solidaire en épargne salariale. Or celui-ci est fréquemment aussi un fonds ISR.»

Qui sont les détenteurs des ISR ?

Pour compléter son analyse du marché, le centre de recherche indique que la croissance de l'ISR est relativement homogène par type d'investisseurs et par type de gestions. De cette étude, il ressort que la forte hausse des encours est relativement homogène par type de clientèle. Le dynamisme de l'épargne salariale « permet le maintien de la part de marché des particuliers à 30% des encours français » indique Novethic et est à l'origine de la croissance de « l'encours ISR des épargnants particuliers ». L'enquête révèle également que « Du côté des institutionnels, les assureurs qui étaient en tête du classement en 2009 ne sont qu'en troisième position, derrière les caisses de retraite et de prévoyance privées (28%) et les fonds de retraite publics (26%), ces trois catégories d'acteurs détenant les trois quarts du marché. »

L'écart se creuse entre la gestion collective et la gestion dédiée

Du fait de la stabilité de la répartition des encours par type de clientèle, la gestion collective qui avait pris l'ascendant en 2009, continue de dominer la gestion dédiée et voit sa part relative passer de 57 à 59 % du marché, contre 41 % pour la gestion dédiée. Plus précisément, Novethic chiffre la « croissance de [la gestion collective] +39%, [elle] dépasse ainsi les 40 milliards d'euros quand la gestion dédiée atteint 28,2 milliards d'euros. ».

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