Immobilier : à Paris, les prix poursuivent leur course folle

Suivre @sicavonline

Publier sur Twitter

Partager sur Facebook

Imprimer cet article

Envoyer cet article

Selon la dernière analyse des notaires de la région Ile-de-France, le marché immobilier reste très dynamique sur cette partie du territoire. Les signes de faiblesse ressentis par les Notaires de France dans certaines zones peu tendues ou peu prisées de l'hexagone n'ont donc pas gagné la région Ile-de-France.

Le léger fléchissement des ventes n'a pas freinée l'explosion des prix

Malgré la légère inflexion des ventes de logements anciens en Ile-de-France en ce début d'année (20.000 ventes en janvier et février 2011 contre 24.400 en moyenne sur la période de référence 1999-2007), l'activité immobilière en Ile-de-France reste soutenue, tout comme les prix. Des prix, qui comme en rende compte la progression, en rythme annuel, 12,8 % dans la région Ile-de-France et 18,7 % à Paris, ne cessent de croître. Sur l'ensemble de la région les hausses vont de 5,1 % (Essonne) à 18,8 % à Paris

Si l'on observe uniquement le prix des appartements anciens, la hausse est encore plus spectaculaire puisqu'elle atteint 15,1 % sur un an dans l'ensemble de la région. A Paris, la différence est très sensible puisque la majorité du parc immobilier est constitué d'appartements. L'évolution des prix des appartements parisiens est suivie de près par le département des Hauts-de-Seine avec 16,2 %. En grande couronne l'évolution des prix est moins relevée, le département de l'Essonne connaît la plus faible hausse avec 5,1 %. Sur un rythme trimestriel, Paris reprend la première devant les Hauts-de-Seine avec une croissance respective de 5,2 % et 4,6 %.

Le prix moyen du m² dans la capitale atteint 7.580 euros et les 8.000 euros sont attendus d'ici juin

Evidemment avec une telle progression, le prix des appartements parisiens s'envole. En février 2011, le prix au m² se négociait en moyenne à 7.580 euros. Et ce n'est pas fini, puisque d'après les notaires les indicateurs montrent que le mouvement de forte hausse des prix va se poursuivre, au moins jusqu'à la fin du mois de juin. Le cap des 8.000 euros sera vraisemblablement atteint à la fin de cette même période. Combien de temps cela va-t-il durer ? Une question que les personnes en quête de logement sont en droit de se poser. Selon les notaires, les tensions spécifiques qui affectent le marché de la capitale et au-delà, même si c'est à un moindre niveau, conduisent à analyser avec prudence l'évolution du marché immobilier. D'un côté l'offre de biens reste très insuffisante face à la demande, en Ile-de-France et plus encore à Paris. Cette pénurie d'offres attise la fièvre. Mais d'un autre côté, le niveau des prix est devenu particulièrement élevé et le rythme annuel de hausse, ne paraît pas tenable à moyen terme. Passé le 1er semestre la situation reste incertaine. L'état du marché sera fonction du contexte économique, de l'ampleur du renchérissement du crédit à l'habitat, des perspectives des ménages mais aussi des anticipations de toute sorte, tant des vendeurs que des acquéreurs.

© Synapse. Les contenus (vidéos, articles) produits par Synapse font appel à des journalistes professionnels. Ils ne constituent pas des conseils en investissement ou des recommandations personnalisées. Le diffuseur n'a participé ni à l'élaboration de ce contenu ni à la sélection des valeurs/fonds mentionnés. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement sur les marchés comporte un risque de perte en capital et aucune garantie de gain ne peut être octroyée.