Immobilier : léger répit du côté des taux d'emprunt

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Au cours du mois d'avril, les taux fixes des crédits immobiliers aux particuliers ont continué leur progression mais de manière moins marquée, constate le courtier en crédits immobiliers Empruntis.com. Selon le dernier baromètre du courtier, la hausse des taux accordés aux particuliers n'aurait pas dépassé 0,10 point (0,5 point sur les prêts à 15 ans) tandis que sur le mois précédent elle était comprise entre 0,10 et 0,15 point.

De 4 % à 4,30 % pour des prêts sur 15 et 20 ans

Au 2 mai, les clients de la société de courtage pouvaient en moyenne négocier un taux moyen à 4,00 % sur quinze ans, contre 3,95% le mois précédent et à 4,30 % sur 20 ans, contre 4,20% en mars.

Pause sur le front des OAT

Pour la société de courtage, la cause de cette accalmie est « simple, les OAT qui étaient en constante évolution depuis plusieurs mois semblent marquer le pas autour de 3,60 % soit en légère baisse par rapport au mois dernier. » Ajoutez à cela le fait que les banques, qui avaient fortement anticipé la hausse du taux de la Banque Centrale Européenne intervenue début avril, ont quelque peu levé le pied au mois d'avril. La progression des taux a donc été moins prononcée dans le courant du mois d'avril, même si Empruntis souligne que deux tiers de ses partenaires ont appliqué des hausses à leurs barèmes. Du côté des minima, le spécialiste des prêts immobiliers ne note pas de changement sensible, « nous observons même quelques baisses pour les taux réservés aux meilleurs dossiers. Les banques misent donc fortement sur les excellents profils, certaines d'entre elles allant même jusqu'à créer une nouvelle catégorie au-delà de leur plus haute gamme. »

Une accalmie des taux passagère, selon Empruntis.com

En dépit de cette légère accalmie printanière, les prévisions d'Empruntis demeurent haussières, les banques se voyant contraintes de remonter leur marge sur les crédits immobiliers principalement pour respecter les obligations de la réglementation Bâle III. Ces obligations ont déjà conduit certaines d'entre elles à remonter fortement leurs barèmes quitte à sortir du marché. Les prévisions du courtier restent donc identiques, avec un taux moyen sur 20 ans prévisible à 4,50% pour l'été.

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