Il semble que la réunion entre Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Jean-Claude Trichet de mercredi ait porté ses fruits. En effet, compte tenu des déclarations disparates des diplomates présents au Sommet de Bruxelles, le consensus approche vraisemblablement.
Certes, les détails ne sont pas parvenus aux journalistes, mais le principe d'un défaut partiel de la Grèce a fait son chemin, et, semble-t-il, est l'un des premiers éléments du consensus qui doit ressortir de cette réunion : « Ce ne sera pas clairement dit mais ce sera induit par les mesures qui seront présentées dans la déclaration finale", a expliqué à Reuters une source suivant les négociations. De même, le ministre néerlandais des finances, Jan Keer, a indiqué : « La demande visant à éviter un défaut sélectif n'est plus sur la table. Nous pouvons poursuivre sur la voie d'un plan bancaire, qui reste confidentiel. »
Des modifications aux statuts du FESF, devant par la suite être ratifiées par tous les pays de la Zone Euro, sont également à l'ordre du jour. Il aurait la possibilité d'accorder à des pays en difficulté des prêts sur 15 ans à des taux avantageux, autour de 3,5%, le tout conformément aux récentes recommandations de Christine Lagarde, numéro 1 du FMI.
Enfin, le dernier point qui semble pouvoir faire l'objet d'un accord entre tous les participants au Sommet de Bruxelles est l'abandon de l'idée d'une taxe imposée aux banques européennes, jugé inique dans la mesure où toutes ne sont pas exposées à la Grèce. En revanche, les banques pourraient tout de même être mises à contribution dans le cadre d'un rachat partiel de la dette grecque avec réduction de la valeur faciale des coupons, rachat assorti d'une aide à hauteur de 115 d'euros, contre 110 milliards pour le dernier plan.
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