(AOF / Funds) - "Il serait très étonnant qu'un accord, même à minima, ne soit pas trouvé et donc le défaut évité. En revanche la difficulté à réconcilier des positions opposées à l'extrême laisse craindre que le programme de réduction soit jugé insuffisant par les agences qui visent 4.000 milliards de dollars afin de réduire le déficit et la dette. Les effets attendus sont assez immédiats : baisse du dollar, des Bourses, hausse des taux, baisse du pétrole, remontée des valeurs refuges etc. La hausse des taux pourrait cependant être moins prononcée qu'attendue", note Natixis. "D'une part, parce que finalement les investisseurs stables comme la Fed, les banques centrales ou les institutionnels détiennent les deux tiers de la dette, qui ne vendront pas les T-notes mêmes en cas de downgrade. Les fonds monétaires, par exemple, n'ont pas forcément des contraintes de ratings, contrairement à l'Europe." "D'autre part, et surtout, parce que les gros investisseurs n'ont de toute façon pas beaucoup d'autres alternatives en termes de dettes liquides sur lesquelles investir. Si l'on considère les dettes du G7 en y ajoutant l'Espagne, on voit que la dette américaine parmi les AAA est sans concurrence (9.500 milliards), contre 1.700 milliards pour la britannique et 2.500 milliards en cumulant les dettes françaises et allemandes." AUT/ALO
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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