(AOF) - Edenred a annoncé la cession de sa filiale australienne Davidson Trahaire, société de conseil en ressources humaines, spécialisée dans l'assistance psychologique aux employés. Cette activité sans volume d'émission a contribué au chiffre d'affaires consolidé du Groupe pour 18 millions d'euros en 2010. Le montant de cette transaction s'élève à 48,5 millions de dollars australiens, soit environ 35 millions d'euros. Cette opération intervient dans le cadre de la revue stratégique des activités périphériques d'Edenred, et fait suite aux cessions réalisées au deuxième trimestre 2011 de 45% de sa participation dans WorkPlace Benefits aux Etats-Unis, également spécialisée dans l'assistance psychologique aux employés, et de l'activité de conciergerie et d'assistance à la personne en France. Ces activités, sans volume d'émission, ont contribué respectivement au chiffre d'affaires consolidé du Groupe pour 9 millions et 5 millions d'euros en 2010. Le montant de ces deux transactions s'élève à 7 millions d'euros.
Les points forts de la valeur
- Edenred (ex-Accor Services) est le leader mondial, devant Sodexo, des avantages aux salariés, c'est-à-dire des titres de services comme les tickets restaurant, les chèques vacances, les chèques cadeaux et autres " vouchers " ; - La société évolue sur un marché porteur dont la valeur a déjà doublé en dix ans ; - La croissance de la société bénéficie de deux catalyseurs : un taux de pénétration qui dispose encore d'un potentiel de hausse, notamment dans les PME, et le passage du ticket papier à la carte électronique via des partenariats (avec Mastercard en Europe, par exemple) ; - Le groupe fait preuve d'une forte capacité d'innovation ; - Edenred est positionné à parts égales entre l'Europe et les pays émergents, en termes de volume d'émission. La croissance des pays émergents, dont le Brésil en particulier, premier marché mondial pour les titres de services, permet de compenser un profil de croissance plus limité en Europe ; - L'activité d'Edenred, qualifiée de " vache à lait ", dégage des flux de trésorerie récurrents et permet de rémunérer au mieux ses actionnaires : 70% des bénéfices sont redistribués sous forme de dividende ; - Le groupe bénéficie d'un rating "strong investment grade" avec une dette nette affichée quasi nulle (25 millions d'euros) ; - La valeur présente l'avantage de préserver l'actionnaire contre l'inflation via les placements financiers du cash ainsi que l'augmentation mécanique des valeurs faciales des tickets dans un contexte inflationniste.
Les points faibles de la valeur
- La dégradation de l'emploi salarié en Europe pèse sur la croissance de l'activité tandis que la faiblesse des taux d'intérêt affecte la rémunération de la trésorerie sur les titres ; - Les taux élevés de croissance interne espérés par Edenred sont, quelque part, indissociables des " risques devises " propres à certaines zones géographiques sur lesquelles se fonde cette croissance, notamment l'Amérique latine ; - Plus de 80% de l'activité d'Edenred dépend de législations fiscales favorables. Des changements de règlementation sont d'autant plus possibles que les luttes contre les déficits budgétaires resteront d'actualité sur les prochaines années et que les titres de service constituent une niche fiscale régulièrement décriée ; - La valeur est en nette hausse depuis son introduction en Bourse en juillet 2010. Les analystes estiment que les perspectives de croissance sont largement intégrées dans les cours.
Comment suivre la valeur
- Introduite en Bourse début juillet 2010 suite au recentrage d'Accor sur l'hôtellerie, Edenred est considérée comme une valeur de croissance et de rendement ; - Le dossier est spéculatif. Le pacte d'actionnaires d'Eurazeo/Colony n'empêche pas une offre sur le titre. Des rumeurs d'intérêt de Compass ont dopé le titre à l'automne 2010 ; - L'activité d'Edenred dépend de l'évolution de l'emploi salarié. La montée du chômage réduit le nombre d'utilisateurs et vice-versa ; - La vague de dématérialisation qui s'annonce en Europe et la possible arrivée de nouveaux entrants sont à suivre. A terme, au moins 50% des titres de services du groupe seront dématérialisés, contre 30% aujourd'hui, avec, à la clé, des marges bien plus élevées.
Services aux entreprises
En France, l'emploi intérimaire, qui a commencé à redémarrer fin 2009, a continué sa progression, en juin. Le rythme a été un peu supérieur aux mois passés, avec une hausse de 1,3% sur un mois et de 24,8% sur un an. L'augmentation avait été plus faible au mois de mai (+0,3% sur un mois et +22,8% sur un an) mais à peu près équivalente en avril (+1,7 % sur un mois et +24,6 % sur un an). Cette donnée n'est pas spécifique à la France car l'intérim se redresse également à l'étranger, notamment aux Etats-Unis. C'est ce que confirment les chiffres publiés par le leader mondial du secteur, Adecco. Il a bénéficié d'une croissance de 16% de son chiffre d'affaires en juillet et août. Selon le groupe le taux de pénétration sur le marché du travail de la part de l'intérim remonte aux États-Unis. Il avait chuté à 1,3% pendant la crise et se situe désormais à 1,6%. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 49.46 EUR | ||||||||
Date du cours | 28/03/2024 | ||||||||
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