(AOF / Funds) - "Depuis 2007, foin de mois d'août tranquilles sur les marchés. Août 2011 n'aura pas failli à la règle. Pourtant, le 21 juillet, l'accord entre les dirigeants de la zone euro sur les modalités du plan de sauvetage grec et le renforcement de la force de frappe financière du FESF semblaient ouvrir de meilleures perspectives. C'était sans compter sur le pathétique psychodrame politique américain sur le relèvement du plafond de la dette qui s'est achevé dans un pugilat échevelé tout juste douze heures avant la limite fatidique", note Philippe Forni, directeur général de Camgestion. "Cet épisode puéril et dévastateur a entamé encore davantage la crédibilité du politique américain et a incité S&P, chose inimaginable, à retirer son AAA aux USA. Un dogme venait de s'effondrer. La première économie mondiale se voyait dégradée, non pas sur des craintes de défaut proche sur sa dette, mais sur son incapacité politique à proposer des mesures adaptées à la situation pour se mettre en capacité de juguler la dérive de son endettement. L'avertissement est sévère mais juste et vaut pour tous les pays développés." "Notre conseil du mois de juin de créer une poche de liquidités dans les portefeuilles pour faire face à un trou d'air s'est avéré très utile. Pour les investisseurs de long terme, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas focalisés sur la performance au 31 décembre, des achats très progressifs à bon compte sur les marchés d'actions peuvent être initiés. Nous nous intéressons tout particulièrement aux valeurs à large capitalisation à forte visibilité en matière de résultats et à certaines valeurs de rendement. Ces dernières présentent cependant le risque, du fait de leur santé financière et de leur potentiel de distribution, d'être taxées par des Etats en mal de revenus." "Les valeurs cycliques industrielles ont souvent été fortement dégradées. Injustement pour certaines d'entre elles dans le domaine des larges ou petites capitalisations. Là encore des opportunités existent et méritent d'être saisies. Nous restons en retrait des marchés obligataires de fonds d'Etat toujours considérés comme trop chers pour les pays coeurs ou trop risqués pour les périphériques." "Nous restons prudents sur les obligations privées qui devraient continuer de subir la tension des marchés d'actions. Nous leur préférons les obligations convertibles dont le profil de convexité peut être modulé et qui proposent, au prix d'un risque plus modéré, une participation à toutes hausses des marchés boursiers." "Il nous semble qu'il convient également de s'intéresser aux marchés qui présentent toujours une croissance soutenue de leur économie. Si les émergents ne sont pas exempts de risques, ils offrent un large éventail d'investissements possibles entre les marchés d'actions et de taux, et nous semblent être un facteur de diversification nécessaire des portefeuilles dans un monde aux changements rapides." "Enfin, nous maintenons une poche de liquidité dans les portefeuilles. La crise n'est pas achevée, la volatilité va perdurer, mais à n'en pas douter des baisses de plus de 20% sur des valeurs de belle qualité qui n'ont eu pour seul tort que d'annoncer des résultats en léger retrait au regard d'objectifs ambitieux, nous parait être une sanction bien sévère dont il peut être judicieux de tirer profit." AUT/ALO
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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