En Allemagne, l'enquête IFO réalisée auprès de 7000 chefs d'entreprises allemands a accentué sa baisse au mois de septembre. L'indice est ressorti lundi 26 septembre à 107,5 points contre 108,7 en août. Certes, le consensus des économistes était plus négatif et anticipait un indice à 106.5 (consensus Bloomberg). Mais il s'agit de la troisième baisse consécutive de l'indice d'ensemble en Allemagne, ce qui montre un ralentissement de l'activité économique.
Aurel Bgc estime que ces résultats « ne sont pas étonnants ». En effet, le courtier insiste sur le fait « que les enquêtes de la Commission Européenne et celles menées auprès des directeurs des achats (PMI), [montrent que] l'industrie subit un net ralentissement ». Ce mouvement s'explique « notamment par un ajustement - encore modéré - des stocks et une demande étrangère moins dynamique (notamment en provenance d'Asie) », explique Aurel Bgc. Le broker considère que « le schéma est traditionnel », on assiste tout d'abord à un ralentissement de « l'économie américaine et [à] une consommation moins dynamique », puis « ce mouvement affecte les économies émergentes et les prix des matières premières », ensuite « les investissements dans les zones émergentes se tarissent ». Enfin, « La demande adressée à l'Allemagne ralentit sensiblement ». Par prudence, Aurel Bgc prévoit que les industriels « vont différer leurs investissement ce qui pèsera, sans aucun doute, sur la croissance de la première économie de la zone euro ». L'Allemagne est désormais « touchée et participe au ralentissement de l'économie mondiale. »
Toutefois, le broker note que « l'enquête IFO montre actuellement un « simple ralentissement et non une contraction globale de l'activité ». La phase d'accélération de l'activité a été particulièrement forte selon cette enquête. De plus, d'après Aurel Bgc, « le secteur de la distribution semble bien résister ».
Aurel Bgc constate que « globalement, l'Allemagne, sans surprise, est affectée par le ralentissement de l'économie mondiale » mais qu'elle « présente une certaine résistance et la dégradation de l'enquête IFO reste encore limitée. » Cependant le bureau d'analyse estime que « nous sommes encore très loin d'une violente chute de l'activité, malgré les crises turbulence de l'été » mais que, clairement, « la zone Euro est en première ligne face à un risque de « credit crunch » ». Par conséquent les prochains indicateurs d'activité « resteront déterminants ». Aurel Bgc suggère que : « les banques de la zone ont sûrement durci les conditions d'octroi de crédit aux entreprises européennes. La volatilité sur les marchés ne doit pas perdurer trop longtemps au risque d'affecter plus durement l'économie européenne. »
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