Jeudi 29 septembre, la Commission Européenne va publier les résultats des enquêtes de conjoncture de la zone euro. Aurel Bgc juge que « cette compilation d'enquêtes ne réserve que peu de surprises ».
Aurel Bgc considère qu'au regard « des résultats des enquêtes de conjoncture dans les principaux pays de la zone euro, et plus particulièrement en Allemagne, en France et en Italie, il est clair que la perception de la conjoncture et des perspectives économiques à court terme des chefs d'entreprises s'est encore dégradée en septembre ». Le broker souligne que « même en baisse moins forte qu'attendu, le climat des affaires en Allemagne à continuer à devenir plus morose en septembre » et que cette « dégradation de la situation présente reste relativement limitée, ce qui permet au président de la Bundesbank de se montrer relativement optimiste sur la croissance au troisième trimestre ». En revanche, Aurel Bgc s'inquiète des « turbulences financières [qui] pèsent sur les perspectives. » En effet, après le coup d'arrêt du deuxième trimestre, l'économie allemande, devenue la principale locomotive de la zone euro, « conserve une croissance faible ».
En France, le broker note qu'une « dégradation du climat des affaires [est] observé depuis le début de l'été » et que « seul le secteur du bâtiment montre un semblant de résistance » alors que dans l'industrie, comme dans le commerce ou les services, « le pessimisme monte » : « la phase de croissance est terminée ».
En Italie, Aurel bgc considère les enquêtes auprès des entreprises « se sont, aussi, sensiblement dégradées ces derniers mois, avec une accélération du mouvement en septembre. »
Aurel Bgc explique que « l'intérêt de ces enquêtes sur le mois de septembre, encore plus pour la zone euro dans son ensemble que pour chacun de ses membres, est de tenter de déceler des signes d'aggravation de la conjoncture. » Alors qu'il ne fait aucun doute, selon le courtier, « que le ralentissement intervenu au printemps s'est poursuivi en juillet-août, les turbulences financières de l'été, la nouvelle phase de la crise financière, ont pu jouer le rôle d'un catalyseur entre ralentissement marqué et contraction de l'activité ». D'après Aurel Bgc, « le regain de stress sur les marchés financier pourrait, en effet impliquer un durcissement supplémentaire des conditions de financement de l'activité économique par les banques ».Le point positif pour Aurel Bgc est que les statistiques de distribution de crédit du mois d'août « ne montrent pas de « coup de frein » : certes, les flux de crédits nouveaux restent peu nourris, mais ils n'ont pas baissé le mois dernier. » Aurel Bgc s'attachera donc « essentiellement dans la publication de la Commission aux éléments qui portent directement sur l'activité à court terme et sur les perspectives des tout prochains mois » car il s'agit « d'essayer de déterminer si la contraction d'activité, annoncée dans quelques secteurs, se généralise et si elle reste ponctuelle ou s'il faut envisager une véritable récession dans la zone euro. »
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