(AOF / Funds) - "Les marchés actions de la zone euro ont été sévèrement touchés cette année par la crise qui s'est abattue sur la région. Nos clients continuent à privilégier les marchés émergents à croissance rapide aux économies développées très endettées et à croissance faible. Et pourtant, à la surprise de nombreux investisseurs, les pays émergents, et notamment les marchés actions des BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) ont affiché une performance plus médiocre encore que celle des pays développés", relève Albert Edwards de SG Cross Asset Research. "Une fois que les investisseurs se mettent une idée en tête, il est des plus difficiles de la déloger. Des actions pour le long terme est leur devise depuis si longtemps ! Toutefois, avec des actions qui sous-performent les obligations d'Etat sur 10, 20, voire 30 ans, les actions ont perdu beaucoup de leur attrait." "Les investisseurs semblent continuer de privilégier les marchés émergents et les pays BRIC malgré leur médiocre performance récente. Le problème à mes yeux, c'est que les investisseurs veulent croire désespérément aux perspectives de croissance des pays émergents et des BRIC car peu d'autres opportunités s'offrent à eux. L'idée d'un profil de croissance supérieur pour l'univers des pays émergents est tout aussi plausible que trompeuse. La valorisation est la seule chose qui compte pour investir dans les pays émergents et non leur éventuel potentiel de croissance supérieur." "(...) les investisseurs sont friands de perspectives excitantes. Lorsqu'on y regarde de plus près, il n'existe absolument aucune corrélation entre les rendements des investissements et la croissance économique. La Chine est un exemple classique ; la croissance nominale moyenne du PIB depuis 1993 a été de 15,6% et le TCAM du marché actions sur la même période de -3,3%. Pourtant les investisseurs s'accrochent au fantasme d'une croissance supérieure dans les pays BRIC." "Si c'est la croissance qui importe aux investisseurs, ils devraient s'inquiéter du fort ralentissement qui semble se matérialiser dans les BRIC, plus particulièrement au Brésil et en Inde. Nous avons identifié le risque d'un atterrissage brutal de la Chine comme l'un des principaux chocs de l'investissement en 2012. Les investisseurs ne perçoivent pas la dynamique essentielle que représente le changement de la liquidité mondiale telle que mesurée par la croissance des réserves de change dans les pays émergents." "La confiance reflue souvent lorsque la croissance ralentit et les économies émergentes affichent actuellement une forte baisse de leurs réserves et un resserrement de leurs liquidités. Dans ce contexte, quelqu'un a-t-il remarqué que le chef économiste du Centre d'information national chinois plaide en faveur d'une dévaluation du yuan sachant que les réserves de change diminuent. Le Choc de l'investissement II ne se profile-t-il pas à l'horizon ?" AUT/ALO
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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